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Sur les chemins des celtes de Gaule
8 juin 2017

Personnages Celto-Gaulois

001-Ambigatos (ou Ambigat)

 

Ambigatos (ou Ambigat)

Le sens de son nom est "celui qui combat dans les deux sens ou celui qui combat tout autour ou celui qui combat des deux côtés"  (ambi-catu-).

 

Ambigatos (ou Ambigat) est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -638, il aurait été Roi du pagus Bituriges Cubes. Il serait mort vers l’âge de 75 ans.

 

Sa chronique :

Personnage de légende, dans la mythologie celto-gauloise, Ambigatos (latinisé en Ambigatus), est un roi légendaire du peuple celte des Bituriges Cubes. Tite-Live date son existence vers 600 av. J.-C. mais aucune documentation archéologique n’accrédite son historicité.

Selon la légende, le roi Ambigatos (ou Ambigat) a deux neveux Bellovesos (ou Bellovèse) et Segovesos (ou Sigovèse) qu’il envoie à la conquête de nouveaux territoires.

Bellovesos prend la direction du sud-est, dans l’actuelle Italie. Il fonde la cité de Mediolanum (Milan), dont le nom signifie le centre de la plaine.

Segovesos, quant à lui, part vers le nord-est et la grande forêt hercynienne. Jules César situe clairement cette forêt dans l'Europe continentale, au nord-est de la forêt d'Ardenne.

 

Les sources historiques :

« Pour ce qui est du passage des Gaulois en Italie, voici ce qu'on en raconte : à l'époque où Tarquin l'Ancien régnait à Rome, la Celtique, une des trois parties de la Gaule, obéissait aux Bituriges, qui lui donnaient un roi. Sous le gouvernement d'Ambigatus, que ses vertus, ses richesses et la prospérité de son peuple avaient rendu tout-puissant, la Gaule reçut un tel développement par la fertilité de son sol et le nombre de ses habitants, qu'il sembla impossible de contenir le débordement de sa population. Le roi, déjà vieux, voulant débarrasser son royaume de cette multitude qui l'écrasait, invita Bellovèse et Ségovèse, fils de sa sœur, jeunes hommes entreprenants, à aller chercher un autre séjour dans les contrées que les dieux leur indiqueraient par les augures : ils seraient libres d'emmener avec eux autant d'hommes qu'ils voudraient, afin que nulle nation ne pût repousser les nouveaux venus. Le sort assigna à Ségovèse les forêts Hercyniennes ; à Bellovèse, les dieux montrèrent un plus beau chemin, celui de l'Italie. Il appela à lui, du milieu de ses surabondantes populations, des Bituriges, des Arvernes, des Éduens, des Ambarres, des Carnutes, des Aulerques ; et, partant avec de nombreuses troupes de gens à pied et à cheval, il arriva chez les Tricastins. Là, devant lui, s'élevaient les Alpes [...]

    Pour eux, ils franchirent les Alpes par des gorges inaccessibles, traversèrent le pays des Taurins, et, après avoir vaincu les Étrusques, près du fleuve Tessin, ils se fixèrent dans un canton qu'on nommait la terre des Insubres. Ce nom, qui rappelait aux Éduens les Insubres de leur pays, leur parut d'un heureux augure, et ils fondèrent là une ville qu'ils appelèrent Mediolanum. »

— Tite-Live, Histoire romaine - Livre V, 34.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambigatos

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/ambigatus-ambigatos-2916.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ab_Urbe_condita_libri

 

002-Segovesos (ou Sigovèse)

 

Segovesos (ou Sigovèse)

Sego « fort, victorieux » Vesos "Gaîté, joie"  qui pourrais ce traduire par "Victoire joyeuse" ou "qui est digne de victoire" (*sego-vesu).

 

Segovesos (ou Sigovèse) est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -613, il aurait été Roi du pagus Bituriges Cubes. Il serait mort vers l’âge de 75 ans.

 

Sa chronique :

Segovesos  « fort, victorieux » (ou Sigovèse) est roi gaulois, vassale d'Ambigotos,  du VIe siècle av. J.-C. Il est mentionné dans Histoire romaine de Tite-Live comme le meneur d'une troupe gauloise s'installant dans la grande forêt hercynienne.

Ce personnage est considéré comme légendaire et son historicité n’est donc pas avérée.

Ainsi selon la légende, au VIe siècle av. J.-C. le roi Ambigatos (ou Ambigat) règne sur le peuple celte des Bituriges, qui compte de nombreux peuples clients.  Pour des raisons démographiques, une partie de ces peuples doit rechercher de nouveaux territoires.

Cette conquête est confiée aux neveux du roi, Bellovesos (ou Bellovèse) et Segovesos (ou Sigovèse). 

Le premier, Bellovesos prend la direction du sud-est. Il passe les Alpes et s’installe dans le nord de l’Italie (en Gaule cisalpine).  Il fonde la cité de Mediolanum (Milan), dont le nom signifie le centre de la plaine.

Le second,  Segovesos part vers le nord-est et la grande forêt hercynienne (Probablement les Vosges).

Selon Venceslas Kruta, il s’agit probablement d’un mythe fondateur, dont l’origine proviendrait d’un autre peuple celte, les Insubres, qui occupait les territoires de l’actuelle Lombardie. Ce mythe explique notamment la fondation de Milan par les Gaulois (Insubres), connue dans les sources antiques sous le nom de Mediolanum.

 

Les sources historiques :

Venceslas Kruta, Les Celtes, histoire et dictionnaire, pages 730-731.

    « Pour ce qui est du passage des Gaulois en Italie, voici ce qu'on en raconte : à l'époque où Tarquin l'Ancien régnait à Rome, la Celtique, une des trois parties de la Gaule, obéissait aux Bituriges, qui lui donnaient un roi. Sous le gouvernement d'Ambigatus, que ses vertus, ses richesses et la prospérité de son peuple avaient rendu tout-puissant, la Gaule reçut un tel développement par la fertilité de son sol et le nombre de ses habitants, qu'il sembla impossible de contenir le débordement de sa population. Le roi, déjà vieux, voulant débarrasser son royaume de cette multitude qui l'écrasait, invita Bellovèse et Ségovèse, fils de sa sœur, jeunes hommes entreprenants, à aller chercher un autre séjour dans les contrées que les dieux leur indiqueraient par les augures : ils seraient libres d'emmener avec eux autant d'hommes qu'ils voudraient, afin que nulle nation ne pût repousser les nouveaux venus. Le sort assigna à Ségovèse les forêts Hercyniennes ; à Bellovèse, les dieux montrèrent un plus beau chemin, celui de l'Italie. Il appela à lui, du milieu de ses surabondantes populations, des Bituriges, des Arvernes, des Éduens, des Ambarres, des Carnutes, des Aulerques ; et, partant avec de nombreuses troupes de gens à pied et à cheval, il arriva chez les Tricastins. Là, devant lui, s'élevaient les Alpes [...]

    Pour eux, ils franchirent les Alpes par des gorges inaccessibles, traversèrent le pays des Taurins, et, après avoir vaincu les Étrusques, près du fleuve Tessin, ils se fixèrent dans un canton qu'on nommait la terre des Insubres. Ce nom, qui rappelait aux Éduens les Insubres de leur pays, leur parut d'un heureux augure, et ils fondèrent là une ville qu'ils appelèrent Mediolanum. »

— Tite-Live, Histoire romaine - Livre V, 34.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ab_Urbe_condita_libri

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/sego-victoire-force-1343.htm

 

003-Bellovesos (ou Bellovèse)

 

Bellovesos (ou Bellovèse)

Belle Vitoire ?

 

Bellovesos (ou Bellovèse) est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -613, il aurait été Roi du pagus Bituriges Cubes. Il serait mort vers l’âge de 75 ans.

 

Sa chronique :

Bellovesos est un notable gaulois du VIe siècle av. J.-C., mentionné dans Histoire romaine de Tite-Live comme le meneur d'une troupe gauloise s'installant en Italie du Nord. Il est considéré comme légendaire, son historicité n’est pas avérée.

Au VIe siècle av. J.-C. le roi Ambigatos règne sur le peuple celte des Bituriges, qui compte de nombreux peuples clients.  Pour des raisons démographiques, une partie de ces peuples doit rechercher de nouveaux territoires.

Cette mission est confiée aux neveux du roi, Segovesos et Bellovesos. Le premier prend la direction de la forêt Hercynienne. Le second passe les Alpes et s’installe dans le nord de l’Italie (Gaule cisalpine).

Selon la légende, le roi Ambigatos (ou Ambigat) a deux neveux Bellovesos (ou Bellovèse) et Segovesos (ou Sigovèse) qu’il envoie à la conquête de nouveaux territoires. Bellovesos prend la direction du sud-est et, dans l’actuelle Italie fonde la cité de Mediolanum (Milan), dont le nom signifie le centre de la plaine. Segovesos, quant à lui, part vers le nord-est et la grande forêt hercynienne.

Selon Venceslas Kruta, il s’agit probablement d’un mythe fondateur, dont l’origine proviendrait d’un autre peuple celte, les Insubres, qui occupait les territoires de l’actuelle Lombardie. Ce mythe explique notamment la fondation de Milan par les Gaulois (Insubres), connue dans les sources antiques sous le nom de Mediolanum2.

 

Les sources historiques :

Selon la légende, le roi Ambigatos (ou Ambigat) a deux neveux Bellovesos (ou Bellovèse) et Segovesos (ou Sigovèse) qu’il envoie à la conquête de nouveaux territoires. Bellovesos prend la direction du sud-est et, dans l’actuelle Italie fonde la cité de Mediolanum (Milan), dont le nom signifie le centre de la plaine. Segovesos, quant à lui, part vers le nord-est et la grande forêt hercynienne.

    « Pour ce qui est du passage des Gaulois en Italie, voici ce qu'on en raconte : à l'époque où Tarquin l'Ancien régnait à Rome, la Celtique, une des trois parties de la Gaule, obéissait aux Bituriges, qui lui donnaient un roi. Sous le gouvernement d'Ambigatus, que ses vertus, ses richesses et la prospérité de son peuple avaient rendu tout-puissant, la Gaule reçut un tel développement par la fertilité de son sol et le nombre de ses habitants, qu'il sembla impossible de contenir le débordement de sa population. Le roi, déjà vieux, voulant débarrasser son royaume de cette multitude qui l'écrasait, invita Bellovèse et Ségovèse, fils de sa sœur, jeunes hommes entreprenants, à aller chercher un autre séjour dans les contrées que les dieux leur indiqueraient par les augures : ils seraient libres d'emmener avec eux autant d'hommes qu'ils voudraient, afin que nulle nation ne pût repousser les nouveaux venus. Le sort assigna à Ségovèse les forêts Hercyniennes ; à Bellovèse, les dieux montrèrent un plus beau chemin, celui de l'Italie. Il appela à lui, du milieu de ses surabondantes populations, des Bituriges, des Arvernes, des Éduens, des Ambarres, des Carnutes, des Aulerques ; et, partant avec de nombreuses troupes de gens à pied et à cheval, il arriva chez les Tricastins. Là, devant lui, s'élevaient les Alpes [...]

    Pour eux, ils franchirent les Alpes par des gorges inaccessibles, traversèrent le pays des Taurins, et, après avoir vaincu les Étrusques, près du fleuve Tessin, ils se fixèrent dans un canton qu'on nommait la terre des Insubres. Ce nom, qui rappelait aux Éduens les Insubres de leur pays, leur parut d'un heureux augure, et ils fondèrent là une ville qu'ils appelèrent Mediolanum. »

— Tite-Live, Histoire romaine - Livre V, 34.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ab_Urbe_condita_libri

 

004-Brennos (latinisé Brennus), du pagus Sénons

 

Brennos (latinisé Brennus), du pagus Sénons

Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine de son nom :

Il viendrait de la racine celto-gauloise Brenn, signifiant « chef de guerre ». En effet, en cas de guerre, les druides se réunissaient pour désigner celui qui mènerait les tribus au combat : le Brennos.

Son nom pourrait également signifier corbeau. En effet, il était très fréquent pour les Celtes de donner aux personnes des noms d'animaux, que ce soit pour souligner une ressemblance physique ou a fortiori un trait de caractère commun à l'animal. Or, le dieu celtique Brennan, dieu de la guerre, était souvent représenté sous la forme d'un corbeau appelé « le corbeau béni ».

Enfin, certains auteurs affirment que c'est grâce aux exploits et à l'immense notoriété du chef gaulois que le mot Brennos a pris cette signification de chef de guerre, à l'instar par exemple du nom de César qui fut utilisé aussi ensuite par d'autres cultures pour nommer les plus hautes fonctions (Kaiser, tsar...).

 

 

Brennos (latinisé Brennus), du pagus Sénons est un personnage attesté de la période Sac de Rome.

Né vers -425, il aurait été commandant du pagus Sénons. Il serait mort vers l’âge de 36 ans.

 

Sa chronique :

Tout porte à croire que sa famille, appartenant à la tribu gauloise des Sénons, était originaire d'Agedincum, l'actuelle Sens dans l'Yonne.

Vers 400 av. J.C, cette population migra vers le sud, rejoignant l'actuelle région de la Romagne et des Marches en Italie, qui se trouvait dans la zone que les Romains appelaient à l'époque la « Gaule cisalpine ».

Vers 387 av. J.-C., un premier affrontement oppose les troupes romaines et les troupes des Gaulois Sénons menés par Brennos (Brennus en latin) sur les rives de l'Allia, à seulement 16 kilomètres au nord de Rome10. Les effectifs en présence sont estimés à 15 000 hommes du côté des Romains et 30 000 hommes du côté des Gaulois. Les Romains sont rapidement submergés, en raison notamment de leur infériorité numérique, d'une mauvaise préparation des troupes qui ne connaissent pas la stratégie de guerre gauloise et de choix tactiques déjoués par les Gaulois. Les survivants se réfugient essentiellement à Véies, seuls quelques-uns parviennent à rentrer à Rome. La déroute totale de l'armée romaine laisse Rome sans défense, sachant que pour réunir la plus grande armée possible, les Romains ont été contraints de dégarnir les défenses de la ville. La facilité avec laquelle ils remportent la victoire étonne les Gaulois qui se méfient et soupçonnent les Romains de leur tendre un piège. Ils s'avancent alors vers Rome, mais avec prudence.

Selon Tite-Live, après le désastre de l'Allia (dies Alliensis), réalisant que la situation est devenue désespérée, les Romains abandonnent toute idée de défendre Rome. Une des premières mesures prises par les autorités romaines est de mettre en sûreté les objets sacrés de la ville, sous la garde des vestales et des flamines. Ils sont envoyés à Caeré, cité étrusque alliée, sous le commandement du plébéien Lucius Albinius accompagnés d'une partie de la population romaine.

Les Gaulois rentrent dans Rome trois jours après la défaite romaine sur l'Allia. N'étant pas équipés de machines de siège, les Gaulois établissent le siège autour du Capitole et se mettent rapidement à piller le reste de la ville. Selon Tite-Live, le signal du pillage aurait été donné par une altercation entre un certain Marcus Papirius et un guerrier gaulois. Pour se défendre du guerrier qui lui tire la barbe, le Romain lui assène un coup sur la tête avec son sceptre d'ivoire, ce qui déclenche le massacre. Les Gaulois brûlent Rome et tuent les habitants demeurés sur place.

Après sept mois de siège, en proie à la famine, les assiégés finissent par négocier leur reddition contre le paiement d'une rançon fixée selon la tradition à 1 000 livres d'or, soit 330 kilogrammes d'or. Le caractère peu glorieux de cet épisode est en partie atténué dans le récit traditionnel par l'attitude avide et provocante que les historiens antiques prêtent aux Gaulois et à leur chef Brennos. Lors de la pesée de la rançon, les Gaulois auraient utilisé des poids truqués. Aux protestations romaines, Brennos aurait répondu de manière éloquente en ajoutant son épée aux poids incriminés, se justifiant du droit des vainqueurs par la phrase « Vae victisa ».

Selon l'historien grec Polybe, ce sont les Gaulois qui négocient la levée du siège car les Vénètes envahissent leurs terres d'origine en Gaule cisalpine. Pour Tite-Live, c'est une épidémie de peste qui contraint les Gaulois à interrompre le siège et à se retirer de Rome.

Il s'agit pour les Romains d'un des épisodes les plus traumatisants de leur histoire. Les annalistes et historiens antiques tels que Polybe, Tite-Live, Diodore de Sicile ou Plutarque, qui écrivent près de quatre siècles plus tard, témoignent de la profondeur de ce traumatisme.

En -389 (Selon Diodore de Sicile) Camille, nommé dictateur interviendra ensuite, en contestant la légalité de la rançon. Cette position provoque un combat avec les Gaulois. les succès militaire lui vaut l'honneur de célébrer un triomphe et permet aux Romains d'annexer une partie du territoire des Volsques.

La bataille opposant Camille aux Gaulois de Brennos sera perdu par ces derniers selon les uns (Diodore de Sicile) ou gagniez selon les autres (Tite-Live ou Plutarque).

Tite-Live rapporte d'ailleurs un second combat « plus régulier » selon ses propres dires, sur le chemin de Gabies à 20 km de Rome, combat également remporté par Camille.

Plutarque, s'écartant quant à lui de l'historien romain, conteste la première victoire romaine, mais il atteste également du combat du chemin de Gabies. Dans sa version, les Romains sont également victorieux, quoique de manière moins complète.

Selon Diodore de Sicile Camille récupère la rançon (La rançon a été versé entre -387 et -388, et si elle a été récupère en -389 comme se fait-il qu'en plus d'un an la rançon n'est été mise à labris des Romains.).

Brennos et les tribus gauloises sont donc forcés de se replier dans le nord de l'Italie, où le chef gaulois s'éteindra.

 

 

Les sources historiques :

— Tite-Live, Histoire romaine, V, 41

 « Après le meurtre des hauts personnages, on n'épargna plus personne, les maisons furent pillées et incendiées. »

historiens antiques Polybe, Diodore de Sicile ou Plutarque.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Brennos_%28IVe_si%C3%A8cle_av._J.-C.%29

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l'Allia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sac_de_Rome_%28390_av._J.-C.%29

 

005-Brennos (latinisé Brennus),  du pagus Volcæ Tectosages

 

Brennos (latinisé Brennus),  du pagus Volcæ Tectosages

Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine de son nom :

Il viendrait de la racine celto-gauloise Brenn, signifiant « chef de guerre ». En effet, en cas de guerre, les druides se réunissaient pour désigner celui qui mènerait les tribus au combat : le Brennos.

Son nom pourrait également signifier corbeau. En effet, il était très fréquent pour les Celtes de donner aux personnes des noms d'animaux, que ce soit pour souligner une ressemblance physique ou a fortiori un trait de caractère commun à l'animal. Or, le dieu celtique Brennan, dieu de la guerre, était souvent représenté sous la forme d'un corbeau appelé « le corbeau béni ».

Enfin, certains auteurs affirment que c'est grâce aux exploits et à l'immense notoriété du chef gaulois que le mot Brennos a pris cette signification de chef de guerre, à l'instar par exemple du nom de César qui fut utilisé aussi ensuite par d'autres cultures pour nommer les plus hautes fonctions (Kaiser, tsar...).

 

 

Brennos (latinisé Brennus),  du pagus Volcæ Tectosages est un personnage attesté de la période -280 / -278 : invasions celtiques en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure..

Né vers -320, il aurait été Chef de Guerre Tectosage du pagus Tectosages. Il serait mort vers l’âge de 42 ans.

 

Sa chronique :

Brennos, est un chef celte du IIIe siècle av. J.-C. Il dirige, la Grande expédition qui parvient jusqu'au sanctuaire de Delphes en 279 av. J.–C.

Forte de 85 000 guerriers, l’armée Celto-Gaulois Tectosages, commandée par Brennos et ses chefs de guerres, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos.

Une partie de l'armée  commandée par Brennos et Akichorios force le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes à la tête d’une armée de 65 000 hommes. Le sanctuaire est mis à sac.

L’autre partie, commandée par Léonorios, Comontarios et Lutorios arrive en Thrace (Bulgarie). Où, en -278 à -277, Comontarios fond l'éphémère royaume Celte de Tylis.

Les armées de Léonorios et de Lutorios prolonge leurs invasions. Ils franchissent l’Hellespont et arrive en Anatolie à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, afin de combattre Antiochos Ier, roi des Séleucides (278 av. J.-C.).

Battus par ce dernier, les Galates s’installent sur les hauts plateaux anatoliens, qui devient alors le nom de Galatie.

La mort de Brennos est datée vers 278 av. J.-C.

 

Les sources historiques :

Polybe, Histoire, IV, 11:

"Mais le comble de leur malheur [les Byzantins] fut la descente que firent les Gaulois dans leur pays, sous la conduite de Comontorius. Ces Gaulois étaient du nombre de ceux qui, sous Brennus, étaient sortis de leur pays, et qui, s'étant échappés du péril dont ils étaient menacés à Delphes, s'enfuirent vers l'Hellespont, où ils s'arrêtèrent. Les environs de Byzance leur parurent si délicieux, qu'ils ne pensèrent point à passer en Asie. Ils se rendirent ensuite maîtres de la Thrace, et ayant établi le siège de leur empire à Tylis, ils réduisirent les Byzantins aux dernières extrémités."

Polybe, Histoire, IV, 46.

« Les Gaulois avaient quitté leur pays avec Brennos et, après avoir échappé au désastre de Delphes, s'étaient avancés jusqu'à l'Hellespont, sans toutefois passer en Asie. Ils demeurèrent là, séduits par le charme du pays de Byzance. Après avoir vaincu les Thraces et établi leur capitale à Tylis, ils amenèrent les Byzantins à la dernière extrémité. Au début de leurs attaques, celles qui se produisirent sous la conduite de Comontorios, leur premier roi, les Byzantins continuèrent à donner en présent à chaque fois 3 000 et 5 000 statères d'or, parfois même 10 000 pour préserver leur territoire du pillage. Et finalement ils furent forcés de payer un tribut annuel de 80 talents [24 000 statères d'or], jusqu'au règne de Cauaros, sous qui le royaume fut supprimé et toute sa race détruite, après avoir été vaincue par les Thraces [...] »

• V. Kruta, Les Celtes - Histoire et dictionnaire, Laffont, Paris, 2000

• H. Hubert, Les Celtes, Albin Michel, Paris, 2001 (1ère édition 1932).

• Pierre Crombet pour l'Arbre Celtique

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Celtes

 

006-Léonorios

 

Léonorios

 

Léonorios est un personnage attesté de la période -280 / -278 : invasions celtiques en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure..

Né vers -319, il aurait été commandant du chef de geurre Brennos Tectosages, du pagus Tectosages. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Forte de 85 000 guerriers, l’armée celte, commandée par Brennos et ses chefs de guerres, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos.

Une partie de l'armée  commandée par Brennos et Akichorios force le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes à la tête d’une armée de 65 000 hommes. Le sanctuaire est mis à sac.

L’autre partie, commandée par Léonorios, Comontarios et Lutorios arrive en Thrace (Bulgarie). Où, en -278 à -277, Comontarios fond l'éphémère royaume Celte de Tylis.

Les armées de Léonorios et de Lutorios prolonge leurs invasions. Ils franchissent l’Hellespont et arrive en Anatolie à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, afin de combattre Antiochos Ier, roi des Séleucides (278 av. J.-C.).

Battus par ce dernier, les Galates s’installent sur les hauts plateaux anatoliens, qui devient alors le nom de Galatie.

 

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onorios

 

007-Lutorios

 

Lutorios

 

Lutorios est un personnage attesté de la période -280 / -278 : invasions celtiques en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure..

Né vers -319, il aurait été commandant du chef de geurre Brennos Tectosages, du pagus Tectosages. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Forte de 85 000 guerriers, l’armée celte, commandée par Brennos et ses chefs de guerres, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos.

Une partie de l'armée  commandée par Brennos et Akichorios force le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes à la tête d’une armée de 65 000 hommes. Le sanctuaire est mis à sac.

L’autre partie, commandée par Léonorios, Comontarios et Lutorios arrive en Thrace (Bulgarie). Où, en -278 à -277, Comontarios fond l'éphémère royaume Celte de Tylis.

Les armées de Léonorios et de Lutorios prolongent leurs invasions. Ils franchissent l’Hellespont et arrive en Anatolie à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, afin de combattre Antiochos Ier, roi des Séleucides (278 av. J.-C.).

Battus par ce dernier, les Galates s’installent sur les hauts plateaux anatoliens, qui devient alors le nom de Galatie.

 

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onorios

 

008-Comontorios

 

Comontorios

 

Comontorios est un personnage attesté de la période -280 / -278 : invasions celtiques en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure..

Né vers -305, il aurait été commandant du chef de geurre Brennos Tectosages, du pagus Tectosages puis fonde le paygus des Tylènes. Il serait mort vers l’âge de 54 ans.

 

Sa chronique :

Forte de 85 000 guerriers, l’armée celte, commandée par Brennos et ses chefs de guerres, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos.

Une partie de l'armée  commandée par Brennos et Akichorios force le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes à la tête d’une armée de 65 000 hommes. Le sanctuaire est mis à sac.

L’autre partie, commandée par Léonorios, Comontarios et Lutorios arrive en Thrace (Bulgarie). Où, en -278 à -277, Comontarios fond l'éphémère royaume Celte de Tylis.

Les armées de Léonorios et de Lutorios prolonge leurs invasions. Ils franchissent l’Hellespont et arrive en Anatolie à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, afin de combattre Antiochos Ier, roi des Séleucides (278 av. J.-C.).

Battus par ce dernier, les Galates s’installent sur les hauts plateaux anatoliens, qui devient alors le nom de Galatie.

 

 

Les sources historiques :

Polybe, Histoire, IV, 11:

"Mais le comble de leur malheur [les Byzantins] fut la descente que firent les Gaulois dans leur pays, sous la conduite de Comontorius. Ces Gaulois étaient du nombre de ceux qui, sous Brennus, étaient sortis de leur pays, et qui, s'étant échappés du péril dont ils étaient menacés à Delphes, s'enfuirent vers l'Hellespont, où ils s'arrêtèrent. Les environs de Byzance leur parurent si délicieux, qu'ils ne pensèrent point à passer en Asie. Ils se rendirent ensuite maîtres de la Thrace, et ayant établi le siège de leur empire à Tylis, ils réduisirent les Byzantins aux dernières extrémités."

Polybe, Histoire, IV, 46.

« Les Gaulois avaient quitté leur pays avec Brennos et, après avoir échappé au désastre de Delphes, s'étaient avancés jusqu'à l'Hellespont, sans toutefois passer en Asie. Ils demeurèrent là, séduits par le charme du pays de Byzance. Après avoir vaincu les Thraces et établi leur capitale à Tylis, ils amenèrent les Byzantins à la dernière extrémité. Au début de leurs attaques, celles qui se produisirent sous la conduite de Comontorios, leur premier roi, les Byzantins continuèrent à donner en présent à chaque fois 3 000 et 5 000 statères d'or, parfois même 10 000 pour préserver leur territoire du pillage. Et finalement ils furent forcés de payer un tribut annuel de 80 talents [24 000 statères d'or], jusqu'au règne de Cauaros, sous qui le royaume fut supprimé et toute sa race détruite, après avoir été vaincue par les Thraces [...] »

• V. Kruta, Les Celtes - Histoire et dictionnaire, Laffont, Paris, 2000

• H. Hubert, Les Celtes, Albin Michel, Paris, 2001 (1ère édition 1932).

• Pierre Crombet pour l'Arbre Celtique

 

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/comontorios-3110.htm

 

009-Akichorios

 

Akichorios

 

Akichorios est un personnage attesté de la période -280 / -278 : invasions celtiques en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure..

Né vers -304, il aurait été commandant du chef de geurre Brennos Tectosages, du pagus Tectosages. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Forte de 85 000 guerriers, l’armée celte, commandée par Brennos et ses chefs de guerres, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos.

Une partie de l'armée  commandée par Brennos et Akichorios force le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes à la tête d’une armée de 65 000 hommes. Le sanctuaire est mis à sac.

L’autre partie, commandée par Léonorios, Comontarios et Lutorios arrive en Thrace (Bulgarie). Où, en -278 à -277, Comontarios fond l'éphémère royaume Celte de Tylis.

Les armées de Léonorios et de Lutorios prolonge leurs invasions. Ils franchissent l’Hellespont et arrive en Anatolie à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, afin de combattre Antiochos Ier, roi des Séleucides (278 av. J.-C.).

Battus par ce dernier, les Galates s’installent sur les hauts plateaux anatoliens, qui devient alors le nom de Galatie.

 

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Celtes

 

010-Viridomaros (ou Viridomare) (Latinisé Virdumarus) ou Britomaros  (Latinisé Britomartus)

 

Viridomaros (ou Viridomare) (Latinisé Virdumarus) ou Britomaros  (Latinisé Britomartus)

il prétendait descendre du dieu Rhenos, le Rhin divinisé

 

Viridomaros (ou Viridomare) (Latinisé Virdumarus) ou Britomaros  (Latinisé Britomartus) est un personnage attesté de la période Guerre cisalpine du côté des Gaulois.

Né vers -247, il aurait été Chef de Guerre du pagus Gésates Gaules Cisalpine. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Viridomaros est un nom qui fut porté par plusieurs chefs gaulois dans l'Antiquité : Viridomaros était le chef des Gésates et des Insubres qui fut vaincu et tué par Claudius Marcellus lors de la bataille de Clastidium en 222 av. J.-C.

En 222 av. J.-C., son armée, pourtant supérieure en nombre, est battue par le général et consul romain Marcellus lors de la bataille de Clastidium, bataille au cours de laquelle il est tué par le général romain lui-même. Les Romains prennent Milan, la capitale des Insubres et réduisent la Gaule cisalpine en province romaine.

Selon Properce, il prétendait descendre du dieu Rhenos, le Rhin divinisé1.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Viridomaros_%28G%C3%A9sate%29

 

011-Branéos (latinisé Brancus)

 

Branéos (latinisé Brancus)

Son nom semble vouloir signifier "la griffe" (voir: uranca).

 

Branéos (latinisé Brancus) est un personnage attesté de la période -0 217 Deuxième guerre punique - La traversée des Alpes, au côté d'Hannibal.

Né vers -243, il aurait été Roi du pagus Allobroges. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Branéos - Roi des Allobroges en 218 avant J.-C. Lorsque qu'Hannibal arriva chez les Allobroges, il les trouva divisés. Deux frères se battaient pour la royauté. L'aîné Brancus qui détenait le titre, avait été chassé du trône par son frère. Hannibal arbitra le désaccord, et réinstalla Brancus dans ses fonctions. En remerciement, ce dernier lui fournit des armes, des vivres, et une escorte pour franchir les Alpes.

 

Les sources historiques :

Tite-Live, Histoire Romaine, XXI, 31: "Près de là se trouvent les Allobroges, peuple qui ne le cède, en puissance, en renommée, à aucune nation de la Gaule. Il était alors divisé par la querelle de deux frères qui se disputaient la couronne. L'aîné, nommé Brancus, d'abord possesseur du trône, en avait été chassé par son frère et par les jeunes guerriers du pays, qui, à défaut du droit, faisaient valoir la force. La décision de ce démêlé, survenu si à propos, fut remise à Annibal : nommé arbitre des deux princes, il rendit l'empire à l'aîné, d'après l'avis du sénat et des chefs. Brancus reconnaissant fournit aux Carthaginois des provisions de toute espèce, et surtout des vêtements, que le froid si rigoureux des Alpes rendait indispensables."

 

Les sources numériques :

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/braneos-brancus-2952.htm

 

012-Ducarios

 

Ducarios

 

Ducarios est un personnage attesté de la période -0 217 Deuxième guerre punique - La traversée des Alpes, au côté d'Hannibal.

Né vers -242, il aurait été Notable du pagus Insubres. Il serait mort vers l’âge de 50 ans.

 

Sa chronique :

C'est un cavalier émérite du peuple celte des Insubres cisalpins, du IIIe siècle av. J.-C. Il nous est connu par une mention de Tite-Live, dans l'Histoire romaine.

Selon Tite-Live, ce guerrier, combattant dans le camp d'Hannibal, a tué le consul romain Caius Flaminius Nepos, lors de la bataille de Trasimène en 217 av. J.-C.

 

Les sources historiques :

« On se battit à peu près trois heures, et partout avec fureur ; c'est pourtant autour du consul que la lutte fut la plus vive et la plus acharnée. C'était lui que suivait l'élite des soldats, et lui-même, partout où il s'apercevait que les siens étaient pressés et à la peine, il leur portait secours activement ; son armure le faisant remarquer, les ennemis mettaient plus de violence à l'attaquer, et ses concitoyens à le défendre, jusqu'au moment où un cavalier Insubrien - il s'appelait Ducarios - reconnaissant le consul à ses traits aussi : « Voici, dit-il à ses compatriotes, l'homme qui a taillé nos légions en pièces et ravagé nos champs et notre ville. Maintenant, je vais, moi, l'offrir comme victime aux mânes de nos concitoyens indignement massacrés » ; puis, donnant de l'éperon à son cheval, à travers la foule la plus serrée des ennemis, il s'élance, et, après avoir décapité l'écuyer qui s'était jeté devant sa marche menaçante, il transperce le consul de sa lance ; comme il voulait le dépouiller, les triaires, en lui opposant leurs boucliers, le repoussèrent. »

— Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXII, 6.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ducarios

 

013-Cavaros (Cauaros ou Cévaros ou encore Kauaros (latinisé en Cavarus ; en grec ancien : Καύαρος)).

 

Cavaros (Cauaros ou Cévaros ou encore Kauaros (latinisé en Cavarus ; en grec ancien : Καύαρος)).

Son nom - que l'on retrouve aussi sur des monnaies - se traduit par "le héros" ou "le géant" (J. Lacroix).

 

Cavaros (Cauaros ou Cévaros ou encore Kauaros (latinisé en Cavarus ; en grec ancien : Καύαρος)). est un personnage attesté de la période -0 220.

Né vers -220, il aurait été roi du pagus Tylènes. Il serait mort vers l’âge de 27 ans.

 

Sa chronique :

C'est le dernier roi du royaume celtique de Tylis en Thrace. En 220 avant J.-C., il arbitra avec beaucoup de diplomatie, un différend entre Byzance et la Bithynie. Son royaume disparut vers 193 avant J.-C., suite à une attaque des Thraces.

 

Les sources historiques :

Polybe, Histoire générale, IV, 46: "Ces Gaulois étaient du nombre de ceux qui, sous Brennus, étaient sortis de leur pays, et qui, s'étant échappés du péril dont ils étaient menacés à Delphes, s'enfuirent vers l'Hellespont, où ils s'arrêtèrent. Les environs de Byzance leur parurent si délicieux, qu'ils ne pensèrent point à passer en Asie. Ils se rendirent ensuite maîtres de la Thrace, et ayant établi le siège de leur empire à Tyle, ils réduisirent les Byzantins aux dernières extrémités. Dans la plus ancienne irruption que fit Comontorius, le premier de leurs rois, les Byzantins lui donnèrent tantôt trois, tantôt cinq, tantôt dix mille pièces d'or pour empêcher qu'il ne fit du dégât sur leurs terres. Enfin la somme alla jusqu'à quatre-vingts talents par an, qu'ils payèrent jusqu'à la chute de cette monarchie, laquelle arriva sous Cavarus. Les Gaulois tombèrent à leur tour sous la puissance des Thraces, qui ne firent quartier à aucun, et qui en éteignirent entièrement la race."

Polybe, Histoire générale, IV, 52: "Sur ces entrefaites Cavarus, roi des Gaulois, vint à Byzance, et, souhaitant que cette guerre fût terminée, il employa sa médiation avec tant de zèle, qu'enfin Prusias et les Byzantins consentirent à un accommodement."

 

Les sources numériques :

 

014-Luern (Luernios ou Lovernios ou Luernioss en gaulois)  (Louérios en grec)

 

Luern (Luernios ou Lovernios ou Luernioss en gaulois)  (Louérios en grec)

Ce patronyme panceltique, qui signifie « renard », se retrouve en breton sous la forme louarn, en gallois llywarn et en vieil irlandais loarn.

 

Luern (Luernios ou Lovernios ou Luernioss en gaulois)  (Louérios en grec) est un personnage attesté de la période pas d'événement marquant.

Né vers -171, il aurait été roi du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Luern (Luernios ou Lovernios en gaulois) est un roi du peuple celte des Arvernes, dont le règne se situe au milieu du IIe siècle av. J.-C

Luern est le père de Bituitos qui est battu par les Romains en 121 av. J.-C.. Cette défaite des Arvernes conduit à la création de la Gaule narbonnaise.

 

Les sources historiques :

« Luern, pour gagner la faveur de la multitude, se faisait transporter sur un char à travers les campagnes, et jetait de l’or et de l’argent aux myriades de Celtes qui le suivaient. Il faisait enclore un espace de douze stades carrés, sur lequel il faisait remplir des cuves avec des boissons d’un grand prix, et préparer de telles quantités de victuailles que, plusieurs jours durant, il était permis à ceux qui voulaient entrer dans l’enceinte de goûter aux mets qu'on avait préparés et qui étaient à disposition sans interruption. »

— Posidonios d'Apamée (Athénée, Deipnosophistes IV 37, 1-19)

    « Bituit, qui guerroya contre Maximus et Domitius, avait pour père, ce Luern (Louérios en grec) dont les richesses et le faste étaient si extraordinaires que, pour faire montre à ses amis de son opulence, il se promenait sur un char dans la campagne, en semant çà et là de la monnaie d'or et d'argent, que ramassaient les gens qui le suivaient. »

— Strabon (Géographie, livre IV, II,3)

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Luern

 

015-Bituitos ou Betultich, Betultus ou Bituit

 

Bituitos ou Betultich, Betultus ou Bituit

La racine de son nom bitu aurait le sens de « monde ».

 

Bituitos ou Betultich, Betultus ou Bituit est un personnage attesté de la période -0 121 bataille du confluent, guerre de la Gaule Narbonnaise, soutenant la gaule indépendante.

Né vers -146, il aurait été roi du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Bituitos est le fil de Luren.

En -125, appelés à l'aide par leurs alliés Marseillais contre les Salyens, les Romains commencent des campagnes militaires en Gaule du Sud. Assez rapidement la zone de conflit s’étend par contiguïté, engageant des peuples puissants comme les Voconces puis les Allobroges et leurs alliés Arvernes, qui se trouvaient en position hégémonique en Gaule.

En 122 av. J.-C. le consul Gnaeus Domitius Ahenobarbus pénètre en Gaule avec son armée. Les chefs Salyens se réfugient chez les Allobroges. Bituitos envoie alors une ambassade à Domitius Ahenobarbus, afin d’obtenir une paix. Appien nous a gardé la description de cette ambassade fastueuse avec chiens de garde et bardes, même s’il identifie de manière erronée Bituitos au roi des Allobroges1. Domitius Ahenobarbus refuse cependant de traiter. Par ailleurs les Arvernes se portent contre les Éduens, alliés des Romains. D'autres auteurs ont véhiculé l'image d'un roi puissant et riche, ainsi Joseph Adolphe Aubenas écrivait-il « (...)pour citer un fait entre tous, je rappellerai ce luxe du chef des Arvernes dont la défaite fut la première victoire considérable des Romains en Gaule, de ce Bituitus qui allait au combat sur un char d'argent, revêtu d'une armure étincelante et jetant avec profusion des monnaies d'argent sur ses pas. » 2.

Une seconde armée, commandée par Fabius Maximus rejoint celle de Domitius. Les Gaulois sont battus par les Romains en 121 av. J.-.C. Les Allobroges d’abord sur la Sorgue par Domitius, puis Bituitos et ses troupes dans une bataille dont la localisation serait à proximité du confluent Rhône-Isère (carrefour des Sept Chemins). Bituitos et ses alliés avaient alors rassemblé deux cent mille hommes dont de nombreux archers Rutènes selon Strabon. Les Gaulois marchent alors contre le consul Quintus Fabius Maximus qui était à la tête de trente mille hommes et d’éléphants. Ils lui livrent la bataille du confluent, et sont vaincus. Les deux chefs romains érigent ensuite des trophées sur les lieux de leur victoire, coutume qui n’est pas alors familière aux Romains.

Cette défaite des Arvernes conduit à la création de la Gaule narbonnaise.

Après la défaite, Bituitos tente de négocier. À cette fin, il conseille aux Allobroges de se rendre à Fabius et envisage de faire de même. Ce faisant, il irrite Domitius qui est encore en Gaule et voit sa victoire niée au profit de son collègue.

Selon Valère Maxime, prétextant une entrevue, Domitius rencontre Bituitos et le fait prisonnier. Selon le résumé de Tite-Live c'est après s'être rendu en ambassade au Sénat qu'il aurait été capturé. Le roi arverne est alors emmené en triomphe à Rome. Il aurait été, selon Florus, l’élément le plus spectaculaire du triomphe avec ses armes bariolées, son char d’argent dans son équipement de combat. Le Sénat ne voulant pas approuver l’acte de traîtrise de Domitius, mais craignant par ailleurs Bituitos, il fut décidé, selon Valère Maxime, qu'il ne retournerait pas dans son pays, mais resterait en détention libre dans la ville d'Albe avec son fils Congentiatos. La raison d'état l'emportait sur la fides (bonne foi) romaine.

Cette défaite des Arvernes induit le caractère définitif de la présence romaine en Gaule du sud, future province de Gaule narbonnaise. Les Allobroges entrèrent dans la domination romaine, la puissance Arverne fut brisée et la monarchie ne tarda pas à être remplacée par une assemblée de magistrats, une partie du peuple Rutène se trouva compris dans la Provincia romana, sous le nom de Rutènes provinciaux4.

 

Les sources historiques :

« Bituit, qui guerroya contre Maximus et Domitius, avait pour père, ce Luern (Louérios en grec) dont les richesses et le faste étaient si extraordinaires que, pour faire montre à ses amis de son opulence, il se promenait sur un char dans la campagne, en semant çà et là de la monnaie d'or et d'argent, que ramassaient les gens qui le suivaient. »

— Strabon (Géographie, livre IV, II,3)

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bituitos

 

016-Divico

 

Divico

 

Divico est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -130, il aurait été Commandant du pagus Tigurins. Il serait mort vers l’âge de 72 ans.

 

Sa chronique :

Divico est né vers 130 av. J.-C. et mort après 58 av. J.-C., fut le chef des Tigurins, une des tribus composant la nation celte des Helvètes. À leur tête, il pénètre à la fin du IIe siècle av. J.-C. dans la province de Gaule narbonnaise, suivant les Cimbres, les Ambrons et les Teutons. Lors de la bataille d'Agen (-107), les Tigurins battent l'armée romaine dirigée par le consul Lucius Cassius. Ce dernier est tué dans la bataille.

Jules César écrit dans son ouvrage sur la Guerre des Gaules (I, 13-14) qu'à la migration de 58 av. J.-C., Divico est ambassadeur des Helvètes auprès de César. Puis, c'est le commandant Gaulois lors de la bataille de Bibracte où il fut battus.

Qu'il se soit agi du même Divico ne fait aucun doute pour César ; néanmoins cette identification a été parfois discutée.

 

Les sources historiques :

Guerre des Gaules (I, 13-14)

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Divico

 

017-Catalanmède ou Catamantaloédis

 

Catalanmède ou Catamantaloédis

 

Catalanmède ou Catamantaloédis est un personnage attesté de la période -0 102 Bataille d'Aix, allié des Romains.

Né vers -127, il aurait été Chef de Guerre du pagus Séquanes. Il serait mort vers l’âge de 42 ans.

 

Sa chronique :

Surnommé Catamantaloédis par son peuple et ses ennemis, il se fit remarquer lors de l'invasion des Cimbres et des Teutons en 105 av. J.-C.1 Il s'illustra en battant ceux-ci à la bataille d'Aix en tant qu'allié des Romains et leur barra la route lors de leur retraite vers le nord.Ils capturèrent les chefs des Germains et les livrèrent à Marius, général de l'armée romaine.

Pour cet acte d'amitié envers Rome, il fut désigné « ami du peuple romain » par le sénat romain en 102 av. J.-C.. Son fils, Casticos, le détrôna peu de temps avant la conquête des Gaules par Jules César.

Catamantaloédis fut le chef le plus prestigieux des Séquanes et porta ceux-ci à leur apogée. Son nom était encore connu lors de l'arrivée des Romains. Il est également connu sous le nom de Catalanmède.

 

Les sources historiques :

Elie Puffeney, Histoire de Dole

 

Les sources numériques :

http://apre.vendee.over-blog.com/article-33415482.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catamantalo%C3%A9dis

 

018-Celtillos ou Celtill

 

Celtillos ou Celtill

 

Celtillos ou Celtill est un personnage attesté de la période -0 075 Révolte contre la retour de la royauté.

Né vers -115, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Celtillos (Celtillus en latin) est un noble gaulois, ayant eu le "principat" sur la Gaule selon César. Il est peut-être alors le vergobret du peuple Arverne. C’est le père de Vercingétorix.

Alors que les Arvernes avaient, comme la grande majorité des peuples gaulois du Ier siècle av. J.-C., opté pour un gouvernement aristocratique proche de la magistrature élective romaine, Celtillos est accusé de vouloir restaurer la royauté des Arvernes à son profit et est condamné à mort, puis exécuté par les chefs de la Cité.

Il est possible que l'oncle de Vercingétorix, le propre frère de Celtillos, Gobannitio, ait contribué cette sentence de mort, lui ouvrant le pouvoir.

 

Les sources historiques :

César, La Guerre des Gaules, VII, 4 :

    « Là, dans le même but, un jeune Arverne très puissant, Vercingétorix, fils de Celtillos, qui avait tenu le premier rang dans la Gaule, et que sa cité avait fait mourir parce qu'il visait à la royauté, assemble ses clients et les échauffe sans peine. [...]. »

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Celtill

 

019-Boduognatos

 

Boduognatos

 

Boduognatos est un personnage attesté de la période -0 057 Bataille du Sabis.

Né vers -112, il aurait été leur chef suprême et commandant de la Bataille du Sabis du pagus Nerviens. Il serait mort vers l’âge de 55 ans.

 

Sa chronique :

Il est le commandant lors de la bataille du Sabis. Boduognatos est une personnalité du puissant peuple celte des Nerviens au Ier siècle av. J.-C. Selon Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, il était « leur chef suprême ».

Boduognatos est connu pour avoir été en 57 av. J.-C. le chef militaire de la tribu des Nerviens de la Gaule Belgique à la bataille du Sabis.

Cette bataille (peut-être la Selle ou la Sambre) voit la deuxième victoire des Romains sur les Belges en 57 av. J.-C. après la bataille de l'Aisne en été. La Sambre n'est évidemment pas la rivière que décrit César. Le lieu de cet évènement historique très important mais méconnu, se situe près de Montrécourt, à quelques lieues de la chaussée qui relie Cambrai à Bavay. La Sabis est en fait la Selle et le champ de bataille facilement identifiable.

Boduognatos meurt dans l'année qui suit la bataille du Sabis.

 

Les sources historiques :

 

    « Les soldats de la neuvième et de la dixième légion, placés à l'aile gauche de l'armée, après avoir lancé leurs traits, tombèrent sur les Atrébates, fatigués de leur course, hors d'haleine, percés de coups, et qui leur faisaient face. Ils les repoussèrent promptement de la hauteur jusqu'à la rivière, qu'ils essayèrent de passer ; mais on les poursuivit l'épée à la main, et on en tua un grand nombre au milieu des difficultés de ce passage. Les nôtres n'hésitèrent pas de leur côté à traverser la rivière ; mais, s'étant engagés dans une position désavantageuse, l'ennemi revint sur ses pas, se défendit, et recommença le combat ; il fut mis en fuite. Sur un autre point, deux de nos légions, la onzième et la huitième, avaient battu les Viromandues, avec lesquels elles en étaient venues aux mains, et les menaient battant depuis la hauteur jusque sur les rives mêmes de la Sambre. Mais ces mouvements du centre et de l'aile gauche avaient laissé le camp presque entièrement à découvert ; l'aile droite se composait de la douzième légion et de la septième, placées à peu de distance l'une de l'autre : ce fut sur ce point que se portèrent, en masses très serrées, tous les Nerviens conduits par Boduognatos, leur général en chef. Les uns enveloppèrent nos légions par le flanc découvert, les autres gagnèrent le haut du camp.  »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre II, 23.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boduognatos

 

020-Sedullos

 

Sedullos

 

Sedullos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -107, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Lémovices. Il serait mort vers l’âge de 55 ans.

 

Sa chronique :

Sedullos, mort en 52 av. J.-C. au siège d'Alésia, était le chef gaulois de la tribu des Lémovices, sans doute un vergobret.Il vient à la tête d'un grand contingent de dix mille soldats au sein de l'armée de secours levée pour dégager l'oppidum d'Alésia assiégé par César et commandée par l'Arverne Vercassivellaunos, Commios l'Atrébate et les Éduens Viridomaros et Éporédorix 1.Sa mort est évoquée par Jules César dans la Guerre des Gaules : « Sedullus dux et princeps Lemovicum occiditur »2 (« Sedullos, chef militaire et premier magistrat3 Lémovice est tué »).

 

Les sources historiques :

↑ Cesar, BG, VII-76↑ Cesar, BG, VII-88

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sedullos

 

021-Ollovico

 

Ollovico

 

Ollovico est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -107, il aurait été Roi du pagus Nitiobroges. Il serait mort vers l’âge de 55 ans.

 

Sa chronique :

Ollovico est une personnalité du peuple celte des Nitiobroges (ou Nitiobriges), peuple dont le territoire est approximativement localisé dans l'actuel département de Lot-et-Garonne. Il nous est connu par une mention de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VII, 31).

Ollovico est le père de Teutomatos, roi des Nitiobroges, à qui le Sénat romain avait décerné le titre d'« ami ».

Lors du siège d'Avaricum en 52 av. J.-C., Vercingétorix ravitaille les assiégés. Quand il met sur pied la coalition des peuples gaulois, les Nitiobriges participent en fournissant 5 000 guerriers.

 

 

Les sources historiques :

Il est connu par deux mentions de Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VII, chapitres 31 et 46) :

    « Vercingétorix travailla, suivant sa promesse, à réunir à son alliance les autres cités ; et il en gagna les chefs par des présents et par des promesses. Il choisit pour cette mission des agents adroits et prodigues de belles paroles, aux avances desquels on pouvait aisément se laisser prendre. Il a soin de fournir des vêtements et des armes aux réfugiés d'Avaricum. En même temps, pour compléter ses troupes affaiblies, il commande aux cités l'envoi d'un certain nombre d'hommes, fixe le jour où ils doivent être arrivés, et donne ordre de rechercher et de lui envoyer tous les archers, qui sont très nombreux dans la Gaule. Il a bientôt ainsi remplacé ce qui avait péri dans Avaricum. Dans l'intervalle, Teutomatos, fils d'Ollovico, roi des Nitiobroges, dont le père avait reçu de notre sénat le titre d'ami, était venu le joindre avec un corps considérable de cavalerie levé dans son pays et dans l'Aquitaine. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 31.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ollovico

 

022-Casticos

 

Casticos

 

Casticos est un personnage attesté de la période pas d'événement marquant.

Né vers -105, il aurait été Notable, reçu le titre d'ami du peuple romain du pagus Séquanes. Il serait mort vers l’âge de 55 ans.

 

Sa chronique :

Casticos est une personnalité du puissant peuple celte des Séquanes du Ier siècle av. J.-C.

Casticos est le fils de Catamantaloédis, qui avait régné en « Séquanie » et avait reçu le titre d'ami du peuple romain

Il est cité lors de l'épisode de la migration des Helvètes, conduite sous l'autorité d'Orgétorix.

Ce dernier rencontre Casticos et l'incite à reprendre le pouvoir de son père Catamantaloédis et à exercer sur les Séquanes.

Carte des peuples celtes de Gaule.

 

 

Les sources historiques :

 

    « Poussés par ces motifs et entraînés par l'ascendant d'Orgétorix, ils [les Helvètes] commencent à tout disposer pour le départ, rassemblent un grand nombre de bêtes de somme et de chariots, ensemencent toutes leurs terres, afin de s'assurer des vivres dans leur marche et renouvellent avec leurs voisins les traités de paix et d'alliance. Ils pensèrent que deux ans leur suffiraient pour ces préparatifs ; et une loi fixa le départ à la troisième année. Orgétorix est choisi pour présider à l'entreprise. Envoyé en qualité de député vers les cités voisines, sur sa route, il engage le Séquanais Casticos, fils de Catamantaloédis, et dont le père avait longtemps régné en Séquanie et avait reçu du peuple romain le titre d'ami, à reprendre sur ses concitoyens l'autorité suprême, précédemment exercée par son père. Il inspire le même dessein à l'Héduen1 Dumnorix, frère de Diviciacos, qui tenait alors le premier rang dans la cité et était très aimé du peuple ; il lui donne sa fille en mariage. Il leur démontre la facilité du succès de leurs efforts ; devant lui-même s'emparer du pouvoir chez les Helvètes, et ce peuple étant le plus considérable de toute la Gaule, il les aidera de ses forces et de son armée pour leur assurer l'autorité souveraine. Persuadés par ces discours, ils se lient sous la foi du serment. : ils espéraient qu'une fois maîtres du pouvoir, au moyen de cette ligue des trois peuples les plus puissants et les plus braves, ils soumettraient la Gaule entière. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 3.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Casticos

 

023-Caburus

 

Caburus

 

Caburus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -102, il aurait été Chef de la Nation Helviens et citoyen romain du pagus Helviens. Il serait mort vers l’âge de 50 ans.

 

Sa chronique :

Caburus (nom latin Gaius Valerius Caburus) est une personnalité du peuple celte des Helviens, peuple dont le territoire est approximativement localisé dans le sud du Vivarais, dans l'actuel département de l’Ardèche. Trois Helviens sont signalés par J. César : Caburus, Dumnotaurus et son fils Troucillus/Procillus (Jules César, La guerre des gaules, I).

Caburus, et un frère sont nommés dans le Livre 7 de Bellum Gallicum de César comme les défenseurs du territoire Helvian contre une force envoyée par Vercingetorix en 52 AVANT JÉSUS CHRIST.

Caburus est cité pour avoir été fait « citoyen romain ». Il est le père de C. Valérius Procillus, envoyé comme émissaire auprès d’Arioviste.

 

Les sources historiques :

« [...] Il sentait aussi qu’il était très dangereux d’envoyer un de ses lieutenants et de l’exposer à la cruauté de ces barbares. Il crut plus convenable de députer vers Arioviste C. Valérius Procillus, jeune homme plein de courage et de mérite, dont le père, C. Valérius Caburus, avait été fait citoyen romain par C. Valérius Flaccus. Sa fidélité était connue et il savait la langue gauloise, qu’une longue habitude avait rendue familière à Arioviste, et les Germains n'avaient aucune raison pour le maltraiter. César lui adjoignit M. Métius qui avait été hôte d'Arioviste. II les chargea de prendre connaissance des propositions de ce dernier et de les lui rapporter. Lorsqu’Arioviste les vit venir à lui dans son camp, il s’écria en présence de ses soldats : « Que venez-vous faire ici ? Est-ce pour espionner ? » Et, sans leur donner le temps de s’expliquer, il les jeta dans les fers. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 47.

 Livre 7 de Bellum Gallicum de César

La seconde mention concerne la mort de son autre fils, C. Valérius Domnotaurus, lors de l’insurrection gauloise de 52 av. J.-C.

    « Pour résister à toutes ces attaques, le lieutenant L. César n’avait à distribuer, comme garnison, sur tout le territoire de la province, que vingt-deux cohortes tirées de cette province même. Les Helviens attaquent spontanément leurs voisins, sont défaits, perdent C. Valérius Domnotaurus, fils de Caburus, chef de leur nation, et sont repoussés dans les murs de leurs villes. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 65.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Caburus

 

024-Liscos (latinisé en Liscus)

 

Liscos (latinisé en Liscus)

 

Liscos (latinisé en Liscus) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -98, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Liscos est le vergobret des Éduens en -58, lors de la migration des Helvètes et de l'intervention de César. Il dénonce (avec Diviciacos) à Jules César l'influence anti-romaine de Dumnorix sur le peuple Éduen.

 

Les sources historiques :

Jules César, La Guerre des Gaules : 1.16-20

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liscos

 

025-Orgétorix

 

Orgétorix

Du gaulois ORGETOS tueur, et RIX chef, roi; autrement dit "roi des tueurs" ou alors "tueur de chefs".

 

Orgétorix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -98, il aurait été Chef de Guerre du pagus Helvètes. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Orgétorix était le chef des Helvètes lorsque ceux-ci décidèrent, en 61 av. J.-C., de migrer d'Helvétie (Plateau suisse) vers la Saintonge (au sud-ouest de la Gaule). Il souhaitait, comme d'autres nobles gaulois, rétablir un pouvoir monarchique dans son pays. Pour réaliser ses projets, il fit alliance avec ses voisins, qui étaient mus par la même ambition, Casticos chez les Séquanes et Dumnorix chez les Éduens. Lorsque le plan fut mis au jour, Orgétorix fut arrêté. Il mourut peu après, probablement par suicide (60). Les Helvètes suivirent néanmoins le plan imaginé par Orgétorix. Ils se heurtèrent aux légions de Jules César en Gaule et durent rebrousser chemin (mars-juin 58 av. J.-C.). Dion Cassius ne parle pas du suicide d'Orgétorix mais indique qu'il mène les Helvètes lors de la migration de 58 av. J.-C.1.Le projet de former une alliance entre Helvètes, Séquanes et Éduens, pour s'opposer à l'expansion romaine au-delà de la Province de Gaule transalpine et aux incursions répétées des Germains sur la rive gauche du Rhin, visait à assurer l'indépendance des peuples gaulois. La migration des Helvètes provoqua la Guerre des Gaules. Les indications de César permettent de dire qu'il avait au moins quatre enfants : une fille qu'il a mariée à Dumnorix2, une seconde fille et un fils capturés par les troupes de César lors de la bataille de Bibracte. L'expression utilisée pour décrire la capture de ce dernier suggère qu'il avait au moins un frère dont on ne sait rien3.La capture du fils d'Orgétorix dans le camp helvète et non sur le champ de bataille peut indiquer qu'il n'était pas en âge de porter les armes. Il est donc susceptible d'avoir eu moins de quatorze ans lors de cet épisode4.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Org%C3%A9torix

 

026-Moritasgos

 

Moritasgos

 

Moritasgos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -98, il aurait été Commandant du pagus Sénons. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Moritasgos est une personnalité du peuple celte des Sénons, peuple installé dans le centre de la Gaule (approximativement l’actuel département de l’Yonne), dont il fut roi au Ier siècle av. J.-C.

Jules César, l'aurait fiat remplacé à la tête de son peuple en 58-57 av. J.-C., par son frère Cavarinos.

 

Les sources historiques :

« César, après avoir fait venir près de lui les principaux de chaque cité, effraya les uns en leur déclarant qu'il était instruit de leurs desseins, fit aux autres des exhortations, et contint dans le devoir une grande partie de la Gaule. Cependant les Sénons, nation très puissante et jouissant d'un grand crédit parmi les Gaulois, avaient, en plein conseil, résolu la mort de Cavarinos que César leur avait donné pour roi : il descendait des anciens chefs du pays, et Moritasgos, son frère, y régnait à l'arrivée de César en Gaule. Cavarinos qui, dans le pressentiment de son sort, s'était enfui, avait été poursuivi jusque sur leurs frontières et chassé du trône et de la cité. Ils avaient député vers César pour justifier leur conduite, et en avaient reçu l'ordre de lui envoyer tous leurs sénateurs, ordre auquel ils n'obéirent pas. Les Barbares étaient si fiers d'avoir trouvé parmi eux un peuple qui eût osé le premier faire la guerre aux Romains, et cela avait produit un tel changement dans l'opinion générale, qu'à l'exception des Héduens et des Rèmes, que César considéra toujours singulièrement, les uns pour leur ancienne et constante fidélité au peuple romain, les autres pour leurs services récents dans cette guerre, il n'y eut presque pas une cité qui ne nous fût suspecte. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, 54.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moritasgos

 

027-VIRIDOVIX

 

VIRIDOVIX

 

VIRIDOVIX est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -98, il aurait été Commandant du pagus Unelles. Il serait mort vers l’âge de 47 ans.

 

Sa chronique :

Viridorix était le chef des Unelles, peuple gaulois qui affronta les légions de César lors de la conquête romaine entre 58 et 51 av. J.-C.

 

Les sources historiques :

Jules César ~ Commentaires sur la Guerre des Gaules, III, 17.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Viridorix

 

028-Séréronéos

 

Séréronéos

Son nom est composé de ate=très, epo=cheval et maros=grand, ce qui signifie en gaulois le très grand cavalier.

 

Séréronéos est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -98, il aurait été Roi du pagus Ségusiaves. Il serait mort vers l’âge de 65 ans.

 

Sa chronique :

Séréronéos est le roi qui chasse Momoros et Atepomaros du pouvoir. Ils se dirigent vers le sud sur une colline située en bordure de la Saône.

 

Les sources historiques :

Plutarque, Des noms des fleuves et des montagnes, et des objets qu'on y trouve, VI, 1-4: "Près de l'Arar [la Saône] est le mont Lugdunum, qui changea aussi de nom, et pour la cause que voici: Momoros et Atepomaros, ayant été chassés du trône par Sesroneos, vinrent, d'après l'ordre d'un oracle, sur cette colline pour y bâtir une ville. On creusait des fossés pour les fondements, quand tout à coup des corbeaux, se montrant et volant çà et là, couvrirent les arbres d'alentour. Momoros, qui était habile dans la science des augures, appela la ville [nouvelle] Lugdunum. car dans leur langue un corbeau se nomme lugos, et un lieu élevé dunu, ainsi que nous l'apprend Clitophon au livre 13e des Fondations."

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/atepomaros-3212.htm

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/fondation-de-lugdunum-43-1135.htm

 

029-Diviciacos ou Divitiac

 

Diviciacos ou Divitiac

Diviciacus et lit la légende monétaire DEIOYKIIAKOC (et non « -TIAKOC ») et faisant dériver ce nom de la racine « divic » (vaincre) décalque du latin devincere, lui donne comme sens « le vengeur ».

Son nom est écrit sur des monnaies en bronze en caractères grecs qui peuvent se lire DEIOUTIAKOS, ce qui donne en transcription latine : Divutiacus.

 

Diviciacos ou Divitiac est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -96, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 46 ans.

 

Sa chronique :

Au Ier siècle av. J.-C., César écrit qu'il demanda aux Romains une aide pour repousser la migration des Helvètes, nous montre son rôle politique et rapporte l'un de ses discours1. C'est cette migration des Helvètes vers l’ouest de le Gaule qui sert de prétexte à l’invasion des légions romaines. Membre de la cité des Éduens, l’un des peuples celtes les plus puissants de la Gaule, il y animait le parti proromain. Confronté vers -60 aux agressions germaniques et pour préserver la prédominance de son peuple, il était partisan d’un rapprochement avec Rome. Il se présente devant le Sénat romain pour demander une aide militaire à la suite de la terrible défaite de Magetobriga face aux Germains suèves d'Arioviste, mais « Invité à s'asseoir, il refusa l'offre qu'on lui faisait et plaida sa cause appuyé sur son bouclier. »2. On considère traditionnellement qu'il agit alors en tant que vergobret des Éduens. Il existe cependant des arguments pour lui dénier cette qualité3.Il est alors l’hôte de Cicéron, dans sa somptueuse villa du Mont Palatin. Cicéron, qui connaissait sans doute déjà Diviciacos à cause des intérêts que lui-même avait dans le commerce du vin en Gaule4, précise que celui-ci était l'ami de son frère Quintus, et qu'il avait été druide lorsqu'il rapporte des entretiens qu'il eut avec lui sur la divination5.Les écrits de Cicéron nous livrent que Diviciacos appartenait à la fois à la classe sacerdotale et à la classe guerrière. On lui connaît un frère, Dumnorix, farouchement anti-romain, qui sera exécuté sur ordre de César en 54 av. J.-C.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Diviciacos

 

030-Dumnorix

 

Dumnorix

Du gaulois dumnos ou dubnos, profond, noir, le monde d'en-bas, et de rix, roi. Son nom signifie littéralement le roi du monde d'en-bas.

 

Dumnorix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -94, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Dumnorix, chef éduen de haute naissance, frère de Diviciacos et gendre d'Orgétorix, roi des Helvètes. Il s'opposa à Jules César. Les seules informations connues sur Dumnorix proviennent de la Commentaires sur la Guerre des Gaules. À Bibracte, capitale des Éduens, on a retrouvé des monnaies à son effigie ainsi que quelques inscriptions à son nom.

D'après les écrits de César, Dumnorix, qui avait alors le "principat" (vergobret) des Éduens, s'accorde avec Orgétorix, le chef helvète qui préparait la migration de son peuple, et Casticus, chef Séquane, pour prendre le contrôle respectif de leurs tribus puis s'emparer de la Gaule entière. Dumnorix épousa la fille d'Orgétorix pour sceller leur alliance. Les Helvètes découvrirent la conspiration et jugèrent Orgétorix. Ils poursuivirent cependant leurs plans de migration.

En -58, lors de la migration des Helvètes, il agit pour autoriser le passage des Helvètes sur les terres Séquanes. Puis, il usa de son influence sur le peuple pour empêcher la livraison de blé que les Éduens avaient promis à César. Enfin, lors de la bataille des Romains contre les Helvètes, il s'enfuit avec sa cavalerie des rangs romains pour ne pas combattre ces derniers. Il fut dénoncé par le vergobret Liscus et son propre frère Diviciacos. César lui pardonna pour ne pas perturber les liens amicaux qu'il entretenait avec Diviciacos, mais le fit surveiller. Il continua cependant à comploter.

En -54, il complote contre César qui voulait l'obliger à le suivre dans son invasion de la (Grande) Bretagne pour le surveiller. En voici l'extrait des Commentaires sur la Guerre des Gaules (5.6) :

Dumnorix s'enfuit avec sa cavalerie. César ordonna qu'on le ramenât et qu'on le tuât s'il résistait. Dumnorix fut ainsi tué et sa cavalerie rejoignit les armées de César.

 

Les sources historiques :

En voici l'extrait des Commentaires sur la Guerre des Gaules (5.6) :

« Au nombre de ces chefs était l’Héduen Dumnorix, dont nous avons déjà parlé. Il était des premiers que César eût pensé à garder avec lui, car il savait son goût de l’aventure, sa soif de domination, sa hardiesse et l’autorité dont il jouissait parmi les Gaulois. De plus, Dumnorix avait dit dans une assemblée des Héduens que César lui offrait d’être roi de ce peuple, propos qui les inquiétait fort, sans qu’ils osassent députer à César pour dire qu’ils n’acceptaient pas son projet ou prier qu’il y renonçât. César avait connu le trait par ses hôtes. Dumnorix commença par user de toutes sortes de prières pour obtenir qu’on le laissât en Gaule : « Il n’avait pas l’habitude de naviguer et redoutait la mer ; il était retenu par des devoirs religieux. » Quand il vit qu’il se heurtait à un refus catégorique, n’ayant plus aucun espoir de succès, il se mit à intriguer auprès des chefs gaulois, leur faisant peur, les prenant chacun à part et les exhortant à rester sur le continent : « Ce n’était pas sans raison, disait-il, qu’on enlevait à la Gaule toute sa noblesse : le projet de César, qui n’osait pas la massacrer sous les yeux des Gaulois, était de la transporter en Bretagne pour l’y faire périr. » Aux autres, Dumnorix jurait et faisait jurer qu’ils exécuteraient d’un commun accord ce qu’ils croiraient utile aux intérêts de la Gaule. Bien des gens dénonçaient ces menées à César. »

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dumnorix

 

031-Tasgétios

 

Tasgétios

 

Tasgétios est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -94, il aurait été Notable du pagus Carnutes. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Tasgétios (ou bien Tasget) fut un notable gaulois, descendant d'une famille de haute naissance, dont les aïeux avaient été régnants du peuple gaulois des Carnutes. L'étymologie du nom, peut-être1, dérives de la racine gauloise *tasgos2(tasso).César, aux fins de s'assurer le contrôle sur les Carnutes en établissant un protectorat romain dans la région, même « en considération de sa valeur, de son zèle et des services qu'il lui avait rendus à la guerre », rétablit Tasgetios dans le rang ancestral et dans la fonction princier3.Mais, au bout de presque trois ans de règne, à l'automne de l'an 54 av. J.-C., Tasget fut tué secrètement comme traître par ses ennemis, avec l'accord de son peuple. César, craignant un soulèvement général, ordonna alors, en plein hiver, le retour de Lucius Munatius Plancus de la Gaule Belgique avec sa légion. Plancus avait la tâche d'occuper le territoire des Carnutes et, aussi, celle-là de enchaîner les auteurs du crime être les ramener près de Cèsar3.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tasgetios

 

032-Cassivellaunos ou Cassivella

 

Cassivellaunos ou Cassivella

 

Cassivellaunos ou Cassivella est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -94, il aurait été roi du pagus Trinovantes (ou Trinobantes). Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Le Ier, roi des bretons, Cassivellaunos fut un chef celte brittonique de l’actuelle Grande-Bretagne qui s’opposa à l’invasion de Jules César et finit par capituler en 54 av. J.-C.

Il eu un fil Mandubracios qui se soumis à César.

Cassivellaunos est aussi un personnage littéraire de la « matière de Bretagne » que l’on retrouve sous le nom de Cassibellan dans l’Historia regum Britanniae ou sous celui de Caswallawn dans la littérature celtique galloise.

 

Les sources historiques :

 

    « Cependant les Trinovantes, qui étaient, ou peu s’en fallait, le peuple le plus puissant de ces contrées - Mandubracios, jeune homme de cette cité, s’était attaché à César et était venu le trouver sur le continent son père avait été roi des Trinovantes, il avait été tué par Cassivellaunos, et le fils n’avait évité la mort qu’en s’enfuyant -, ce peuple donc envoie des députés à César, promettant de se soumettre et d’obéir à ses ordres ; ils lui demandent de protéger Mandubracios contre les violences de Cassivellaunos, et de l’envoyer dans sa cité pour qu’il y exerce le pouvoir souverain. César exige d’eux quarante otages et du blé pour l’année, et il leur envoie Mandubracios. Ils obéirent sans retard, envoyèrent le nombre d’otages demandé et du blé.  »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, chapitre XX.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandubracios

 

033-Ambiorix

 

Ambiorix

Le nom est d'origine celtique : Ambiorix, avec un sens mal éclairci, mais l'élément amb(i)- se retrouve dans ambactos « serviteur ». Amb(i) signifie « autour, alentour » ou bien « des deux cotés, de part et d'autre ». Par ailleurs, ambio-, forme thématisée, peut se comprendre comme « enclos ». Rix est le mot gaulois bien connu pour « roi ». Il est intéressant de considérer que les Éburons avaient deux rois, le principal portant le titre de « double roi ». Peut-être est-ce dû à la réunion de deux tribus, la frontière entre peuples celtiques et peuples germaniques se trouvant encore aujourd'hui dans le territoire des Éburons.

 

Ambiorix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -94, il aurait été Commandant du pagus Éburons. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Commandant lors de la bataille d'Aduatuca, Ambiorix est un chef des Éburons, un peuple gaulois du nord de la Gaule (Gaule Belgique dans la terminologie antique). Selon Jules César, il partageait ce commandement avec Catuvolcos « roi de la moitié des Éburons ». Les Éburons sont établis « entre la Meuse et le Rhin » selon César, dans la région de Tongres - à l'époque Atuatuca Tungrorum, située « au centre du territoire » - ainsi que dans l'Ardenne et en Campine.

Ambiorix infligea une cinglante défaite aux légions romaines en 54 av. J.-C., peut-être dans la vallée du Geer. Il passe pour un chef rusé, qui réussit à échapper à César. Ambiorix est devenu un des héros nationaux de la Belgique dans la deuxième moitié du XIXe siècle, porté par le même mouvement nationaliste et romantico-historique que celui qui toucha Vercingétorix pour les Français. Le poète et académicien Johannes Nolet de Brauwere van Steeland en fit cinq chants en 1841 qui connurent un grand succès et furent traduits cinq ans plus tard en vers français par le Dr Pierre Lebrocquy (docteur en droit et professeur de linguistique)4 (Gand 1797 - Nivelles 1864).

 

Les sources historiques :

En 53 av. J.-C., César raconte qu'Ambiorix vit à proximité de la Forêt d’Ardenne, dans une maison construite au milieu des bois, ce qui lui a permis d'échapper à une attaque-surprise tendue par Basilus, sur ordre de Jules César :

    « Basilus suivit exactement ses instructions ; et, après une marche aussi prompte qu'inattendue, il prit au dépourvu un grand nombre d'ennemis répandus dans la campagne : sur leurs renseignements, il se dirigea vers le lieu où l'on disait qu'était Ambiorix avec quelques cavaliers. La fortune peut beaucoup en toute chose, et surtout à la guerre. Car si ce fut un grand hasard de surprendre Ambiorix sans préparatifs de défense, et avant qu'il eût rien appris de l'approche des Romains par le bruit public ou par des courriers, ce fut aussi pour lui un grand bonheur, qu'après s'être vu enlever tout l'attirail de guerre qu'il avait autour de lui, et prendre ses chars et ses chevaux, il pût échapper à la mort. C'est pourtant ce qui arriva, parce que sa maison étant située au milieu des bois (comme le sont généralement celles des Gaulois, qui, pour éviter la chaleur, cherchent le voisinage des forêts et des fleuves), ses compagnons et ses amis purent soutenir quelque temps, dans un défilé, le choc de nos cavaliers. Pendant ce combat, quelqu'un des siens le mit à cheval ; et les bois protégèrent sa fuite. Ainsi la fortune se plut à la fois et à le jeter dans péril et à l'y soustraire8. »

Ambiorix court encore, au grand dam de César, qui lui consacre quelques lignes où on sent poindre un profond ressentiment mêlé d'un certain respect9, information reprise par les autres auteurs antiques10

Dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules, Aulus Hirtius, auteur du Livre VIII, écrit à propos de César :

    « Pour lui, il alla dévaster les terres d'Ambiorix. Désespérant de réduire en son pouvoir cet ennemi fugitif et tremblant, il crut, dans l'intérêt de son honneur, devoir détruire si bien, dans les états de ce prince, les citoyens, les édifices, les bestiaux, que désormais en horreur à ceux qui échapperaient par hasard au massacre, Ambiorix ne pût jamais rentrer dans un pays sur lequel il aurait attiré tant de désastres.

    Lorsque César eut distribué ses légions et ses auxiliaires sur toutes les parties du territoire d'Ambiorix, que tout y eut été détruit par le meurtre, l'incendie, le pillage, et qu'un grand nombre d'hommes eurent été pris ou tués, il envoya Labiénus avec deux légions chez les Trévires […]. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VIII, 24,25.

 

Les sources numériques :

 

034-Lisc

 

Lisc

 

Lisc est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -94, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 44 ans.

 

Sa chronique :

Lisc a pour frère le druide Diviciacos et Dumnorix.

Le magistrat de l’année, Lisc, lui était hostile Dumnorix. Son frère 1iviciac, revenu de Rome, regagnait un peu de son ancienne influence.

Et, si l’arrivée des Helvètes enhardissait Dumnorix, celle des Romains réconfortait ses adversaires.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/celtes_gaulois.htm

http://apre.vendee.over-blog.com/article-33415482.html

http://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/JKL/Jullian_C/Gaule/T3/HG_306.htm

 

035-Cavarinos

 

Cavarinos

 

Cavarinos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -93, il aurait été Commandant du pagus Sénons. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Cavarinos est une personnalité du peuple celte des Sénons, peuple installé dans le centre de la Gaule (approximativement l’actuel département de l’Yonne), dont il fut roi au Ier siècle av. J.-C.

Cavarinos est connu par une mention dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. Il aurait remplacé son frère Moritasgos à la tête de son peuple en 58-57 av. J.-C., à la suite de la destitution par César. Il aurait été lui-même chassé par son peuple, en 54 av. J.-C.

 

 

Les sources historiques :

 

    « César, après avoir fait venir près de lui les principaux de chaque cité, effraya les uns en leur déclarant qu'il était instruit de leurs desseins, fit aux autres des exhortations, et contint dans le devoir une grande partie de la Gaule. Cependant les Sénons, nation très puissante et jouissant d'un grand crédit parmi les Gaulois, avaient, en plein conseil, résolu la mort de Cavarinos que César leur avait donné pour roi : il descendait des anciens chefs du pays, et Moritasgos, son frère, y régnait à l'arrivée de César en Gaule. Cavarinos qui, dans le pressentiment de son sort, s'était enfui, avait été poursuivi jusque sur leurs frontières et chassé du trône et de la cité. Ils avaient député vers César pour justifier leur conduite, et en avaient reçu l'ordre de lui envoyer tous leurs sénateurs, ordre auquel ils n'obéirent pas. Les Barbares étaient si fiers d'avoir trouvé parmi eux un peuple qui eût osé le premier faire la guerre aux Romains, et cela avait produit un tel changement dans l'opinion générale, qu'à l'exception des Héduens et des Rèmes, que César considéra toujours singulièrement, les uns pour leur ancienne et constante fidélité au peuple romain, les autres pour leurs services récents dans cette guerre, il n'y eut presque pas une cité qui ne nous fût suspecte. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, 54.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moritasgos

 

036-Convictolitavis

 

Convictolitavis

 

Convictolitavis est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules des 2 côtes.

Né vers -92, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Convictolitavis est une personnalité importante du puissant peuple celte des Éduens, dont le territoire est localisé dans le centre-est de la Gaule. Il nous est connu par plusieurs mentions de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VII), notamment pour avoir assumé les fonctions de vergobret,  par l'arbitrage de César. Il est considéré comme le principal artisan du ralliement des Éduens à la coalition gauloise contre l'occupation romaine.

Des notables éduens viennent demander de l'aide à César car « toute la nation [est] en armes, le sénat partagé, le peuple divisé, chacun à la tête de ses clients ». Alors que les Éduens désignent un magistrat suprême pour un an, deux d'entre eux prétendent avoir été nommés suivant les lois : Convictolitavis, « jeune homme d'une naissance illustre » et Cotos, « issu d'une très ancienne famille, très puissant par lui-même et par ses grandes alliances », dont le frère Valétiacos a déjà assumé cette fonction l'année précédente.

César craint que le parti opposé fasse appel à Vercingétorix. Comme les lois interdisent au magistrat suprême de quitter le territoire, César décide de s'y rendre et réunit les deux opposants et le sénat à Décétia (Decize).

Cotos avec l'appuis de Valétiacos lui retirent ses fonctions de vergobret  par une majorité de druides permettant ainsi au Éduens de rentrer en opposition contre J. César.

César lui demande donc de se démettre « et ordonna que le pouvoir fût remis à Convictolitavis que, suivant l'usage de la cité, les prêtres (Druides) avaient élu avec l'intervention des magistrats. ».

Mais Convictolitavis, qui doit sa suprématie à César et qui est « séduit par l'argent des Arvernes », complote avec un groupe dirigé par Litaviccos. Il leur fait valoir que les Éduens sont les seuls à retarder l'entrée en guerre des autres peuples gaulois et qu'il faut participer à la guerre contre les Romains. Il est décidé « que Litaviccos prendrait le commandement des dix mille hommes que l'on enverrait à César ; il se chargerait de les conduire, et les frères se rendraient en avant auprès de César. »

C'est à Noviodunum (Nevers) que César avait établi son camp principal. Il y avait notamment rassemblé tous ses otages et des chevaux en grand nombre pour le besoin de ses guerres. Accueil de Litaviccos par les Éduens à Bibracte où il rencontre « Convictolitavis, et une grande partie du sénat ». Des ambassadeurs sont envoyés auprès de Vercingétorix, «  pour faire avec lui un traité de paix et d'alliance ». Les Romains présents à Noviodunum sont massacrés et la ville est pillée et incendiée. Les otages libérés sont amenés devant Convictolitavis à Bibracte.

 

 

Les sources historiques :

Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VII)

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Convictolitavis

 

037-Cotos

 

Cotos

qui signifie « vieux »

 

Cotos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -92, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Cotos, est un chef éduen, frère de Valétiacos, qui fut élu vergobret en 52 av. J.-C. par un petit nombre de partisans de Viridomaros. Cotos entre en opposition avec Convictolitavis et Jules César le contraint à se démettre de ses fonctions. Cela permettait au Éduens de rentrer en opposition contre J. César. Cotos commande la cavalerie éduenne lors d'un combat préliminaire qui s'est déroulé juste avant le siège d'Alésia. Il fut fait prisonnier par César dans la bataille de Dijon.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cotos

 

038-Viridomaros

 

Viridomaros

 

Viridomaros est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules des 2 côtes.

Né vers -92, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Viridomaros est l'un des chefs gaulois lors de l'insurrection de 52 av. J.-C.. Il nous est connu par les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. D'après César il était alors, comme son concitoyen Éporédorix, un jeune homme (adulescens). Il avait cependant un fort prestige. Ses origines étaient humbles et il devait son ascension à César, sur recommandation de Diviciacos.

Parvenu aux plus hautes dignités - sans doute une des magistratures éduennes - il fut fortement impliqué dans les conflits politiques qui agitaient les Éduens.

Ainsi, il s'était engagé fortement lors du conflit opposant Cotos à Convictolitavis, prenant des positions opposées à celle d'Éporédorix.

Lors du siège de Gergovie, l'Éduen Litaviccos le prétend mort et répand la rumeur de son exécution par les Romains afin d'obtenir la défection des cavaliers éduens qui devaient appuyer César. Grâce à Éporédorix César peut cependant déjouer la supercherie. La fidélité de Viridomaros au chef romain ne dure cependant pas : après l'échec de César devant Gergovie, Viridomaros et Éporédorix lui font défection. Ils se rallient à Vercingétorix.

Après le début du siège d'Alésia, Viridomaros est choisi par l'assemblée des chefs gaulois révoltés pour diriger l'armée de secours avec Commios l'Atrébate, Vercassivellaunos un Arverne et l'Éduen Éporédorix5. Ils se trouvent alors, selon César, à la tête de 8000 cavaliers et 140 000 fantassins rassemblés en territoire éduen. Cette armée de secours est destinée à briser le siège, mais n'y parvient pas. On perd ensuite la trace du personnage.

 

 

Les sources historiques :

 

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 39.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 38.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 54-55.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 63.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 76, 3.

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Viridomaros_%28%C3%89duen%29

 

039-Catuvolcos

 

Catuvolcos

Catu "loup" et Volcaos "combats "

 

Catuvolcos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -92, il aurait été roi du pagus Éburons. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

C'est un Roi, il a combattu César. Catuvolcos est un roi ou un magistrat suprême celte qui gouverna avec Ambiorix le peuple gaulois des Éburons, au Ier siècle av. J.-C.

 

Les sources historiques :

Catuvolcos est uniquement connu que par trois mentions de Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre V, chapitres 24 et 26, Livre VI, chapitre 31) :

 

Les sources numériques :

 

040-Litaviccos ou Litaviscovs (Autre orthographe)

 

Litaviccos ou Litaviscovs (Autre orthographe)

 

Litaviccos ou Litaviscovs (Autre orthographe) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -92, il aurait été Chef de Guerre du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Issu d’une influente famille, Litaviccos est une personnalité du puissant peuple celte des Éduens, chef de l'infanterie des Éduens.

Le chef gaulois entraîne ses guerriers contre Rome, dans ce que César considère comme une trahison ; Ses biens sont confisqués et ses frères arrêtés.

Cavarillos lui succède en 52 av. J.-C

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Litaviccos

http://apre.vendee.over-blog.com/article-33415482.html

 

041-Lucterios (latinisé en Lucterius, Francisé en Luctère )

 

Lucterios (latinisé en Lucterius, Francisé en Luctère )

 

Lucterios (latinisé en Lucterius, Francisé en Luctère ) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -92, il aurait été Chef de Guerre du pagus Cadurques. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Lucterios (latinisé en Lucterius, Francisé en Luctère) est un chef gaulois des Cadurques (Cadurci, peuple habitant l’actuelle région de Cahors et du Quercy), le dernier avec le Sénon Drappès à résister à l'invasion des légions romaines de Jules César à la fin de la guerre des Gaules.

Il nous est connu par les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. Lucterios se rallie en 52 av. J.-C., à la cause de Vercingétorix qui « envoie chez les Rutènes, avec une partie des troupes, le Cadurque Lucterios, homme d’une rare intrépidité »1. Il « les gagne aux Arvernes. Il pousse chez les Nitiobroges et chez les Gabales, reçoit de chaque peuple des otages, et, ayant réuni une forte troupe, entreprend d’envahir la Province, en direction de Narbonne »2. César renforce ses positions et Lucterios renonce à traverser les Cévennes en hiver. Plus tard, Lucterios participe au siège d'Alésia et à la défaite gauloise.

Hirtius, historiographe de Jules César, raconte le siège d'Uxellodunum3, place forte appartenant aux Cadurques dont la position géographique reste controversée4. Un an après la reddition de Vercingétorix à Alésia, Lucterios et Drappès le Sénon réunissent leurs forces avec à nouveau l'intention d'envahir la Provincia. Menacés par les légions de Caninius, ils se réfugient dans l'oppidum d'Uxellodunum après s'être ravitaillés en blé. César intervient en personne et prend la ville en la privant d'eau. Vaincu, Lucterios cherche refuge chez le chef arverne Epasnactos, qui rallié à Rome, le livre à César.

Ce chef gaulois est aussi attesté par la numismatique ; deux monnaies lui sont attribuées, avec la légende LVXTIIRIO5 qui a été interprétée dès le XIXe siècle comme étant le nom du chef Lucterios cité par César dans ses Commentaires. L'une est en argent, avec des caractéristiques propres aux monnaies dites "à la croix" (ce qui confirme une probable attribution aux Cadurques), et l'autre en bronze présente la tête présumée du chef au droit et un cheval au revers. Ces deux monnaies sont extrêmement rares.

 

 

Les sources historiques :

↑ Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VII, 5.

    ↑ Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VII, 7.

    ↑ Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VIII, 30 à 44.

    ↑ Voir l'article Uxellodunum.

    ↑ Recueil des inscriptions gauloises, R.I.G., volume IV Les légendes monétaires, J.-B. Colbert de Beaulieu et B. Fischer. XLVe supplément à Gallia.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucterios

 

042-Valétiacos

 

Valétiacos

 

Valétiacos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -92, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Valétiacos était le « vergobret » des Éduens en -53.

En -52, Il est remplacé l'année suivante par Convictolitavis, plus favorable à l'occupant Romain.

Puis toujours la même année, il contribue à l'élection de son frère Cotos à la fonction de Vergobret. Ainsi, les partisans du druide Valétiacos permet à Cotos d'être élu vergobret.

Cela permettait au Éduens de rentrer en résistance contre J. César.

 

Les sources historiques :

 

    Jules César, La Guerre des Gaules : 1.16-20

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9tiacos

 

043-Vertiscos

 

Vertiscos

 

Vertiscos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -91, il aurait été Principat = > Vergobret et donc Druide du pagus Rèmes. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

Vertiscos (Vertiscus latinisé) est une personnalité du peuple celte des Rèmes, peuple dont le territoire est localisé en Champagne. Il est le chef de la cavalerie de son peuple, allié aux Romains. Selon Venceslas Kruta, il aurait assumé la fonction de « vergobret ».

Vertiscos nous est connu par une mention de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VIII, 13), dont il note le grand âge, ce qui ne le dispense pas du commandement, ni du combat.

En 51 av. J.-C. alors que les Bellovaques attaquent les Romains, ce sont leurs alliés rèmes qui doivent assurer la défense. C'est au cours de cette embuscade que Vertiscos est tué.

 

Les sources historiques :

« Comme cette manœuvre avait lieu chaque jour et que déjà, par l'habitude même, on était devenu moins diligent (effet ordinaire de la durée), les Bellovaques, connaissant les postes habituels de nos cavaliers, choisirent un corps d'infanterie et le mirent en embuscade dans un bois : le lendemain ils envoyèrent de la cavalerie pour y attirer la nôtre, l'envelopper et l'attaquer. Ce malheureux sort tomba sur les Rèmes qui, ce jour-là, se trouvaient en tour de service. Ils eurent à peine aperçu la cavalerie ennemie à laquelle ils se croyaient supérieurs, que, méprisant son petit nombre, ils la poursuivirent avec ardeur ; ils furent alors entourés de tous côtés par les fantassins. Étonnés de cette attaque, ils se retirèrent plus vite qu'il n'est d'usage dans un combat de cavalerie. Ils avaient perdu dans l'action le chef de leur nation, Vertiscos, commandant de la cavalerie. Il pouvait à peine, à cause de son grand âge, se soutenir à cheval ; mais fidèle aux coutumes gauloises, il n'avait ni fait valoir cette excuse de l'âge pour se dispenser du commandement, ni voulu que l'on combattit sans lui. La fierté des ennemis s'accrut par l'avantage qu'ils venaient de remporter et par la mort du chef et du commandant des Rèmes ; mais cet échec avertit les nôtres de mettre plus de soin à explorer les lieux avant d'y placer des postes, et plus de modération dans la poursuite de l'ennemi lorsqu'il céderait le terrain. »— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VIII, 12.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vertiscos

 

044-Catugnatos ou Castugnates

 

Catugnatos ou Castugnates

 

Catugnatos ou Castugnates est un personnage attesté de la période -0 060 Bataille de Solonion  qui pourrait être l'oppidum du Malpas à Soyons, lieu de la dernière résistance gauloise de Narbonnaise..

Né vers -87, il aurait été Chef de Guerre du pagus Allobroges. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Catugnatos était un chef de la tribu gauloise des Allobroges (Isère), il dirigea leur révolte contre les Romains en -62.

Après avoir remporté une victoire à Ventia, il ne put empêcher la défaite des Allobroges lorsque les Romains attaquèrent la ville de Solonion.

Lors de la "révolte de Catugnatos" en 62/61 av. J.-C., Solonion est le lieu où se déroule l'un des derniers combats entre gaulois Allobroges et romains pour le contrôle de la Narbonnaise. Les toponymes évoqués, Ventia et Solonion (ou Solo) rappellent Valence, dans la Drôme, et Soyons, dans l'Ardèche.

Solonion pourrait donc être l'oppidum du Malpas à Soyons, lieu de la dernière résistance gauloise de Narbonnaise.

Sa révolte nous est connue par le récit qu'en a fait Dion Cassius.

 

Les sources historiques :

Dion Cassius

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catugnatos

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Solonion

 

045-Cingétorix

 

Cingétorix

Le roi des guerriers

 

Cingétorix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -83, il aurait été Notable du pagus Trèvire. Il serait mort vers l’âge de 30 ans.

 

Sa chronique :

Cingétorix - Notable des Trèvires, qui favorable aux Romains, dût disputer le pouvoir avec Indutiomaros opposé aux Romains. Malgré le soutien de Jules César, il sera destitué par Indutiomaros en 54 avant J.-C. Mais sera rétabli dans ses fonction l'année suivante, suite à la défaite des Trévires, et la mort au combat d'Indutiomaros. Son nom signifie "le roi des guerriers".

 

Les sources historiques :

Jules César, La guerre des gaules, V, 3: Ce peuple [les trévires] a la plus forte cavalerie de toute la Gaule, une infanterie nombreuse et il touche, comme nous l'avons dit, au Rhin. Deux hommes s'y disputaient le pouvoir Indutiomaros et Cingétorix. Celui-ci, dès qu'on sut l'approche de César et de ses légions, vint le trouver, donna l'assurance que lui et les siens resteraient dans le devoir et ne trahiraient pas l'amitié du peuple romain, et l'instruisit de ce qui se passait chez les Trévires et de l'infanterie et à préparer la guerre, cachant dans la forêt des Ardennes, qui s'étend sur une immense étendue, au milieu du territoire des Trévires, depuis le Rhin jusqu'aux frontières des Rèmes, ceux à qui leur âge ne permettait pas de porter les armes. Puis quand il voit qu'un assez grand nombre de chefs trévires, cédant à leur amitié pour Cingétorix et à la frayeur que leur causait l'arrivée de nos troupes, se rendaient auprès de César et, ne pouvant rien pour la nation, le sollicitaient pour eux-mêmes, il craint d'être abandonné de tous et envoie des députés à César : "S'il n'avait pas voulu quitter les siens et venir le trouver, c'était pour pouvoir mieux maintenir la cité dans le devoir, car on pouvait craindre que, si tous les nobles s'en allaient, le peuple, dans son ignorance, ne se laissât entraîner ; la cité lui obéissait donc, et si César y consentait, il viendrait dans son camp placer sous sa protection sa personne et la cité."

 

Les sources numériques :

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/cingetorix-trevire-279.htm

 

046-Galba

 

Galba

 

Galba est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -82, il aurait été roi du pagus Suessions. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Galba est un roi du peuple des Suessions. Il est nommé à la tête de la coalition des peuples de Gaule Belgique qui s'oppose à Jules César en 57 av. J.-C. À la suite de la bataille de l'Aisne et du siège de Noviodunum qui s'ensuit, il doit se soumettre au général romain et son peuple est alors placé sous la tutelle des Rèmes.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Galba_%28Suessions%29

 

047-Teutomatos

 

Teutomatos

 

Teutomatos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -82, il aurait été Roi du pagus Nitiobroges. Il serait mort vers l’âge de 30 ans.

 

Sa chronique :

Teutomatos est un roi Celte qui régna sur le peuple gaulois des Nitiobroges (Nitiobriges), au Ier siècle av. J.-C. Fils du notable Ollovico (« qui avait reçu du Sénat le titre d'ami »), il rejoint Vercingétorix, en 52 av. J.-C., avec des cavaliers nitiobroges et des mercenaires recrutés en Aquitaine, après la prise d'Avaricum par les Romains. Lors de la bataille de Gergovie, quand les soldats romains s’emparent d’un des camps, il est surpris dans sa tente pendant la sieste. Il réussit à s’enfuir à demi-nu mais son cheval est blessé. Le contingent nitiobroge commandé par Teutomatos est estimé à 5 000 hommes.

 

Les sources historiques :

Il est connu par deux mentions de Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VII, chapitres 31 et 46) :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Teutomatos

 

048-Adiatuanos (Adcantuan, Adeantuahnus, Adiatunnus)

 

Adiatuanos (Adcantuan, Adeantuahnus, Adiatunnus)

 

Adiatuanos (Adcantuan, Adeantuahnus, Adiatunnus) est un personnage attesté de la période pas d'événement marquant.

Né vers -81, il aurait été Souverain du pagus Sontiates. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Adiatuanos (Adcantuan, Adeantuahnus, Adiatunnus) est un souverain du peuple aquitain des Sotiates, qui a régné en 56 av. J.-C.. Les Sotiates sont un peuple dont le territoire est approximativement localisé dans la région de Sos au sud de la Garonne.

 

Les sources historiques :

Adiatuanos nous est connu par une mention de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre III, 22) décrivant une bataille contre Crassus, probablement a Bégaar, ainsi que par une inscription monétaire.

    «  Tandis que tous les nôtres s'occupaient de l'exécution de ce traité, d'un autre côté de la ville se présenta le général en chef Adiatuanos, avec six cents hommes dévoués, de ceux que ces peuples appellent soldures. Telle est la condition de ces hommes, qu'ils jouissent de tous les biens de la vie avec ceux auxquels ils se sont consacrés par un pacte d'amitié ; si leur chef périt de mort violente, ils partagent son sort et se tuent de leur propre main ; et il n'est pas encore arrivé, de mémoire d'homme, qu'un de ceux qui s'étaient dévoués à un chef par un pacte semblable, ait refusé, celui-ci mort, de mourir aussitôt. C'est avec cette escorte qu'Adiatuanos tenta une sortie : les cris qui s'élevèrent sur cette partie du rempart firent courir aux armes ; et à la suite d'un combat sanglant, Adiatuanos, repoussé dans la ville, obtint cependant de Crassus d'être compris dans la capitulation générale. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre III, 22.

Le nom d'Adiatuanos est aussi mentionné sur une monnaie sous la forme REX ADIETVANVS.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adiatuanos

 

049-Duratios (Latinisé Duratius)

 

Duratios (Latinisé Duratius)

 

Duratios (Latinisé Duratius) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -81, il aurait été roi du pagus Pictaves. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Duratios était roi des Pictons lors de la conquête, mais son pouvoir semblait limité par celui des chefs de guerre pictons. Il resta fidèle à César lors de l'insurrection de 52 av. J.-C. Cependant, Vercingétorix demanda des renforts à tous les peuples de la Gaule, dont 8000 hommes aux Pictons, qui lui furent envoyés.

Le peuple picton était donc partagé. Le contingent favorable à Vercingétorix rejoignit le chef des Andes Dumnacos à Angers, qui se dirigea alors vers Lemonum pour y assiéger Duratios.

Celui-ci envoya un courrier au légat romain Caius Caninius Rebilus, qui vint depuis le territoire des Rutènes lui apporter du soutien.

Mais n'ayant que des troupes de peu de valeur, il se construisit un camp retranché afin de résister à Dumnacos. Celui-ci l'assaillit durant plusieurs jours sans réussir à le pénétrer.

 

Les sources historiques :

(BG,VIII,XXVI).

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pictons

 

050-Indutiomaros ou Indutiomare

 

Indutiomaros ou Indutiomare

Son nom signifie peut-être "le grand messager", mais la racine "indutio-" pose problème aux linguistes

 

Indutiomaros ou Indutiomare est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -79, il aurait été roi du pagus Trévires. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Indutiomaros - Personnage important du peuple des Trèvires, en 54 avant J.-C. il disputait le pouvoir avec Cingétorix, qui était favorable aux Romains. Jules César lui donna l'ordre de livrer deux cent otages dont son propre fils, ce qui n'eut comme résultat, que d'augmenter sa haine des Romains. Il envoie des messages aux Eburons, Ambiorix et Catuvolcos pour les inciter à prendre les Armes. Les Eburons et les Nerviens sont battus par César, Indutiomaros qui s'apprêtait à attaquer le camp de Labienus, retourne sur le territoire trèvire, où il continue d'attiser ses voisin, y compris sans résultat les Germains. Il finit par destituer Cingétorix, lors de l'assemblée armée du peuple Trèvire. Il voulait rejoindre les Carnutes et les Sénons en passant par le territoire des Rèmes. Mais avant, il voulait en finir avec Labienus en voulant détruire son camp.

Les Eburons, encouragés par les messages du roi des Trévires, Indutiomare, et dirigés par leurs deux rois attaquent le camp romain et, après avoir incité les Romains à quitter leur bastion, sur la promesse d'un passage sûr, ils les massacrent presque tous (environ 6000 hommes). Ceci se passa peut-être dans la vallée du Geer, en 54 av. J.-C. Il s'agit de la plus importante perte romaine de la Guerre des Gaules (8 000 légionnaires ainsi que les suiveurs : marchands, serviteurs, prostituées, etc.). Encouragé par cette victoire, Ambiorix se rend personnellement chez les Aduatuci puis chez les Nerviens, pour leur proposer une nouvelle attaque d'un hivernage romain sur le territoire Nervien, sous le commandement de Quintus Tullius Cicéron, frère du célèbre orateur. Les Nerviens convoquèrent rapidement les forces de plusieurs tribus sous leur gouvernement, Centrones, Grudii, Levaci, Pleumoxii, et Geiduni. L'attaque du camp hivernage de Q. Cicéron sera moins heureuse : la coalition des Éburons, Atuatuques et Nerviens est battue par César, venu à la rescousse11. Pourtant, César rapporte que le sauvetage était « tout juste » en suggérant que pratiquement la moitié de cette légion était déjà détruite à son arrivée. Les pertes de César en Belgique s'élèveraient ainsi à 10 000 hommes au moins, soit près d'un quart de son armée (estimée à 8 légions, soit entre 40 000 et 45 000 légionnaires). Labienus, l'un des généraux les plus fiables de César, qui était en hivernage sur le territoire des Trévires, est également menacé lorsque les nouvelles de la rébellion des Eburons se propage.

Finalement, le roi des Trévires, Indutiomare, est exécuté par décapitation,.

Cette défaite entraîne la dispertion des forces de Eburons et des Nerviens.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/indutiomaros-2957.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89burons

 

051-Acco ou Accon

 

Acco ou Accon

Acco trouve sa signification sans doute dans le mot gaulois "âcu" qui signifie "rapide, fougueux" donc littéralement: " le rapide, le fougueux. "

 

Acco ou Accon est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -78, il aurait été Notable du pagus Sénons. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Acco est une personnalité du peuple celte des Sénons, peuple dont le territoire est approximativement localisé dans l'actuel département de l'Yonne. Il nous est connu par trois mentions de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.

Acco est premièrement mentionné comme « le principal auteur de la révolte », quand les Romains approchent du territoire des Sénons. Ceux-ci envoient des émissaires à César par l'intermédiaire des Éduens, qui accède à leur demande de paix en échange d'une centaine d'otages.

En 53 av. J.-C., César réunit l'assemblée des Gaules à Durocortorum (Reims) pour châtier la révolte des Carnutes et des Sénons. Lors de ce jugement, Acco est condamné à mort.

Son exécution, selon les anciennes coutumes romaines, fût probablement battu de verges, puis décapité.

Grave erreur de César, car la nouvelle fait le tour de la Gaule, la colère monte, l'insurrection générale couve, elle éclatera. Son nom basé sur un celtique *acu-, signifie le "rapide", le "fougueux".

 

Les sources historiques :

« À la nouvelle de son approche [celle de Jules César], Acco, le principal auteur de la révolte, ordonna que la multitude se rassemblât de toutes parts dans les places fortes ; mais avant que cet ordre pût être exécuté, on apprit l'arrivée des Romains. Forcés de renoncer à leur projet, les Sénons députèrent vers César pour demander leur pardon, et eurent recours à la médiation des Héduens1, leurs anciens alliés. César, à la prière de ceux-ci, leur fit grâce et reçut leurs excuses, ne voulant pas perdre en discussions un été propre aux expéditions militaires. Il exigea cent otages, qu'il donna en garde aux Héduens. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI, 4.

    « Après la dévastation de ce territoire, César ramena l'armée, diminuée de deux cohortes, à Durocortorum, capitale des Rèmes, et, y ayant convoqué l'assemblée de la Gaule, il résolut de s'occuper de la conjuration des Sénons et des Carnutes. Acco, qui en avait été le chef, reçut sa sentence de mort et subit son supplice selon les anciens usages. Quelques autres prirent la fuite, dans la crainte d'un jugement.  »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI, 44.

La troisième mention d'Acco, dans les Commentaires, se situe alors que César est à Rome et que les peuples gaulois envisagent une nouvelle révolte (52 av. J.-C.)

    « Les Gaulois supposent d'eux-mêmes et ajoutent à ces bruits, ce qui semblait assez fondé, « que les mouvements de Rome retiennent César, et qu'au milieu de troubles si grands il ne peut se rendre auprès de l'armée. » Excités par ces circonstances favorables, ceux qui déjà se voyaient avec douleur soumis au peuple romain commencent à se livrer plus ouvertement et plus audacieusement à des projets hostiles. Les principaux de la Gaule s'assemblent dans des lieux écartés et dans les bois  ; ils s'y plaignent de la mort d'Acco ; ils se disent qu'il peut leur en arriver autant ; ils déplorent le sort commun de la Gaule ; ils offrent toutes les récompenses à ceux qui commenceront la guerre, et qui rendront la liberté à la Gaule au péril de leur vie. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 1.

 

Les sources numériques :

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/acco-accon-408.htm

 

052-Asedullus

 

Asedullus

 

Asedullus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Prince et commandant du pagus Lémovices. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

César, B.G., VII, 88, 4. L’établissement de ce texte résulte d’un choix. En effet, une divergence entre les deux classes qui regroupent les manuscrits du B.G. qui nous sont parvenus, classes respectivement désignées par les lettres α et β, crée une difficulté. Celle que désigne la lettre α contient le texte suivant : Asedullus dux et princeps remus tum occiditur, « Asedullus, commandant et prince rème est alors tué », tandis qu’on lit dans β Sedulius dux et princeps Lemouicum occiditur, « Sédulius, commandant et prince des Lémovices, est tué ». Or il est exclu que les Rèmes, apparemment cités par α, aient pu participer à l’armée de secours, car on relève leur absence dans la liste des peuples mentionnés au chapitre 75, et César a précisé un peu auparavant, vii, 63, 7, que amicitiam Romanorum sequebantur, « ils cultivaient l’amitié des Romains ». L.-A. Constans, édition du B.G. dans la CUF, p. 277, apparat critique, et « Notes critiques […] », p. 139, au terme d’une argumentation de nature paléographique, fait réapparaître Aremoricorum sous remus tum, puis devant le caractère non satisfaisant du résultat, princeps Aremoricorum, chef ou membre de la chefferie d’un groupe de peuples, ce qui ne correspond à aucune réalité politique dans le monde gaulois. Il va ensuite chercher dans la famille β le mot Lemouicum, et propose la reconstruction dux et princeps Lemouicum Aremoricorum, Il termine toutefois cette argumentation et son article par une formule qui témoigne qu’il ne s’est pas totalement convaincu lui-même : « Mais d’autres confirmations sont nécessaires. Nous espérons pouvoir les apporter sous peu. » En fait, il n’a pas trouvé ces confirmations, car il n’en a jamais apporté dans une autre publication.

 

Les sources historiques :

César, B.G., VII, 88

Dernest Desjardin-1876

Le point sur les monnaies gauloises des Lémovices, Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu

"Asedullus dux et princeps remus tum occiditur"

 

Les sources numériques :

https://fr.wikisource.org/wiki/La_G%C3%A9ographie_de_la_Gaule

http://www.persee.fr/doc/racf_0220-6617_1978_num_17_3_2186

https://siecles.revues.org/326

 

053-Camulogène

 

Camulogène

 

Camulogène est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Commandant du pagus Aulerque. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

C'est un Aularque. Il est le commandant lors de la bataille de Lutèce de la fin 53 à début 52 avant J-C.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

 

054-Cavarillos

 

Cavarillos

 

Cavarillos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Chef de Guerre du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Cavarillos est une personnalité du puissant peuple celte des Éduens. Cavarillos est cité pour avoir été le chef de l'infanterie des Éduens, en 52 av. J.-C. à la suite de Litaviccos. César le fait prisonnier dans la bataille qui précède le mouvement de Vercingétorix vers Alésia.

 

Les sources historiques :

« On approuve la proposition, et tous prêtent ce serment. Le lendemain, la cavalerie est partagée en trois corps, dont deux se montrent sur nos ailes, tandis que le centre se présente de front à notre avant-garde pour lui fermer le passage. Instruit de ces dispositions, César forme également trois divisions de sa cavalerie, et la fait marcher contre l'ennemi. Le combat s'engage de tous les côtés à la fois ; l'armée fait halte ; les bagages sont placés entre les légions. Si nos cavaliers fléchissent sur un point, ou sont trop vivement pressés, César y fait porter les enseignes et marcher les cohortes, ce qui arrête les ennemis dans leur poursuite et ranime nos soldats par l'espoir d'un prompt secours. Enfin, les Germains, sur le flanc droit, gagnent le haut d'une colline, en chassent les ennemis, les poursuivent jusqu'à une rivière où Vercingétorix s'était placé avec son infanterie, et en tuent un grand nombre. Témoins de cette défaite, les autres Gaulois, craignant d'être enveloppés, prennent la fuite. Ce ne fut plus partout que carnage. Trois Héduens1 de la plus haute distinction sont pris et amenés à César : Cotos, commandant de la cavalerie, qui dans les derniers comices avait été en concurrence avec Convictolitavis ; Cavarillos, qui, après la défection de Litaviccos, avait reçu le commandement de l'infanterie ; et Éporédorix, que les Héduens, avant l'arrivée de César, avaient eu pour chef dans leur guerre contre les Séquanes.  »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 67.

 

Les sources numériques :

 

055-Commios

 

Commios

 

Commios est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Commandant du pagus Atrébates. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

C'est commandant lors du Siège d'Alésia, Commios (latinisé en Commius) est un prince et commandant gaulois, chef des Atrébates (tribu de la Gaule Belgique). Il règne tout d'abord en Gaule Belgique, puis en Bretagne au Ier siècle av. J.-C.

Sedullos vient à la tête d'un grand contingent de dix mille soldats au sein de l'armée de secours levée pour dégager l'oppidum d'Alésia assiégé par César et commandée par l'Arverne Vercassivellaunos, Commios l'Atrébate et les Éduens Viridomaros et Éporédorix 1.

 

Les sources historiques :

↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des gaules: livre II.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules: livre IV, paragraphe 21.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules: livre IV, paragraphe 27.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules: livre IV, paragraphe 35; livre V, paragraphe 22.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules: livre VI, paragraphe 6; livre VII, paragraphe 76.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules: livre VIII, paragraphe 23.

    ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 79.

 

 

Les sources numériques :

 

056-Conconnétodumnos

 

Conconnétodumnos

 

Conconnétodumnos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Notable du pagus Carnutes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Jules César impose aux Carnutes un notable de haute naissance, Tasgetios comme roi. Une fraction des Carnutes, opposée à Rome, l'assassine en 54 avant J.-C.

En représatille, Jules César envahit le territoire des Carnutes par une de ses légions.

Les Carnutes, sous l'impulsion de Conconnétodumnos et de Cotuatos, de  se révoltent de contre l'occupation Romain en 52 avant J.-C. par le massacrèrent les romains de Cenabum.

La riposte de César fut le massacre de tous les habitants de la ville.

Les Carnutes sont probablement à l'origine de la révolte l'ensemble de la Gaule.

 

Les sources historiques :

En 52 av. J.-C., Conconnetodumnos et Cotuatos prennent la tête d’une insurrection et attaquent Cenabum, entrainant le soulèvement d’autres peuples gaulois. La riposte de César fut le massacre de tous les habitants de la ville.

    « Quand arrive le jour convenu, les Carnutes, entraînés par Cotuatos et Conconnetodumnos, hommes dont on ne pouvait rien attendre que des folies, se jettent, à un signal donné, dans Cénabum, massacrent les citoyens romains qui s’y étaient établis pour faire du commerce, mettent leurs biens au pillage ; parmi eux était Caïus Fufius Cita, honorable chevalier romain, que César avait chargé de l’intendance des vivres. La nouvelle parvient vite à toutes les cités de la Gaule. En effet, quand il arrive quelque chose d’important, quand un grand événement se produit, les Gaulois en clament la nouvelle à travers la campagne dans les différentes directions ; de proche en proche, on la recueille et on la transmet. Ainsi firent-ils alors ; et ce qui s’était passé à Cénabum au lever du jour fut connu avant la fin de la première veille chez les Arvernes, à une distance d’environ cent soixante milles. »

— Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, VII, 3.

 

Les sources numériques :

http://arbre-celtique.com/encyclopedie/carnutes-586.htm

 

057-Cotuatos

 

Cotuatos

 

Cotuatos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Notable du pagus Carnutes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Jules César impose aux Carnutes un notable de haute naissance, Tasgetios comme roi. Une fraction des Carnutes, opposée à Rome, l'assassine en 54 avant J.-C.

En représatille, Jules César envahit le territoire des Carnutes par une de ses légions.

Les Carnutes, sous l'impulsion  de Cotuatos et de Conconnétodumnos, de  se révoltent de contre l'occupation Romain en 52 avant J.-C. par le massacrèrent les romains de Cenabum.

La riposte de César fut le massacre de tous les habitants de la ville.

Les Carnutes sont probablement à l'origine de la révolte l'ensemble de la Gaule.

 

 

Les sources historiques :

En 52 av. J.-C., Cotuatos et Conconnetodumnos prennent la tête d’une insurrection et attaquent Cenabum, entrainant le soulèvement d’autres peuples gaulois. La riposte de César fut le massacre de tous les habitants de la ville.

    « Quand arrive le jour convenu, les Carnutes, entraînés par Cotuatos et Conconnetodumnos, hommes dont on ne pouvait rien attendre que des folies, se jettent, à un signal donné, dans Cénabum, massacrent les citoyens romains qui s’y étaient établis pour faire du commerce, mettent leurs biens au pillage ; parmi eux était Caïus Fufius Cita, honorable chevalier romain, que César avait chargé de l’intendance des vivres. La nouvelle parvient vite à toutes les cités de la Gaule. En effet, quand il arrive quelque chose d’important, quand un grand événement se produit, les Gaulois en clament la nouvelle à travers la campagne dans les différentes directions ; de proche en proche, on la recueille et on la transmet. Ainsi firent-ils alors ; et ce qui s’était passé à Cénabum au lever du jour fut connu avant la fin de la première veille chez les Arvernes, à une distance d’environ cent soixante milles.  »

— Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, VII, 3.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cotuatos

 

058-Drappès

 

Drappès

 

Drappès est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Chef de Guerre du pagus Sénons. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Drappès est une personnalité du peuple celte des Sénons, peuple dont le territoire est approximativement localisé dans l'actuel département de l'Yonne1. Il nous est connu par cinq mentions de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Il est l'un des derniers chefs gaulois révoltés contre Rome après la défaite de Vercingétorix à Alesia en 52 av. J.-C. Il est vaincu et fait prisonnier lors de la prise d'Uxellodunum2 en pays cadurque en 51 av. J-C. Il meurt peu après.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapp%C3%A8s

 

059-Dumnacos (latinisé Dumnacus )

 

Dumnacos (latinisé Dumnacus )

 

Dumnacos (latinisé Dumnacus ) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Chef de Guerre du pagus Andecaves. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Dumnacos, ou Dumnacus était le chef de la tribu gauloise des Andécaves (Anjou), pendant la guerre des Gaules.

 En -52, un contingent Picton, favorable à Vercingétorix, rejoignit le chef des Andes Dumnacos à Angers, qui se dirigea alors vers Lemonum pour y assiéger Duratios.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dumnacos

 

060-Epasnactos ou Espasnoctos (Latinisé Epasnactus)

 

Epasnactos ou Espasnoctos (Latinisé Epasnactus)

 

Epasnactos ou Espasnoctos (Latinisé Epasnactus) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -77, il aurait été Chef de Guerre du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

L'échec de Vercassivellaunos et de l'armée de secours précipite la reddition d'Alésia et de son parent Vercingétorix. L'abaissement définitif de la famille de Vercingétorix entraîne par la suite l'arrivée au pouvoir, chez les Arvernes, de fidèles de César comme Epasnactos.

Epasnactos, ou quelquefois Espasnactos, est un chef arverne, favorable aux Romains, auprès duquel le chef de la rébellion gauloise Lucterios vient chercher refuge après la bataille d'Uxellodunum. Epasnactos livre Lucterios à Jules César. Il est connu aussi par un abondant monnayage, ses monnaies portent l'indication « EPAD » et certaines présentent au revers un guerrier debout, le casque à ses pieds tenant un bouclier et une enseigne, d'autres un cavalier. Epasnactos était un grand personnage arverne dès avant 52 puisque 65 % des monnaies arvernes retrouvées dans les fossés d'Alésia sont des monnaies « EPAD » du type au cavalier. La défaite de Vercingétorix renforça sans doute considérablement son poids politique.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Epasnactos

 

061-Éporédorix ou Époredirix

 

Éporédorix ou Époredirix

 

Éporédorix ou Époredirix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Commandant du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

C'est le commandants de l'armée de secours lors du siège d'Alésia,

Éporédorix est un chef et cavalier gaulois appartenant au peuple des Éduens, l'un des peuples les plus riches et influents de Gaule, avant la guerre des Gaules. Après la guerre des Gaules et la défaite, Bibracte, leur capitale, sera abandonnée au profit d'Autun, ville romaine (Augustodunum) et la population départé de Bibracte à Autun.

Après avoir fait partie de la cavalerie alliée dans l'armée de César lors du siège de Gergovie, Eporédorix se rallie à Vercingétorix avec le vergobret des Éduens, Viridomaros. L'Assemblée générale des peuples gaulois qui nomme Vercingétorix chef de l'alliance gauloise a d'ailleurs lieu à Bibracte, aujourd'hui centre de recherche sur les peuples gaulois.

Éduen de haute naissance, Eporédorix a dirigé la guerre contre les Séquanes, peuple gaulois voisin, dont le territoire recouvrait la Franche-Comté, avant la guerre des Gaules. Son nom signifie "le roi de ceux qui conduisent les chars". Il fait partie des trois importants chefs Éduens faits prisonniers par César dans la bataille de Dijon, avec Cotos, chef de la cavalerie éduenne et Cavarillos, chef de l'infanterie éduenne. Lors de cette bataille cruciale, la cavalerie gauloise de Vercingétorix et de ses alliés échoue à encercler César et ses cavaliers Germains et perd plus de 2000 cavaliers et fantassins, morts près de Dijon.

Bien sûr, Eporédorix ne peut pas être le même chef que celui qui sera l'un des quatre chefs de l'armée de l'ouest qui se portera par la suite en vain au secours d'Alésia assiégée en 52 av. J.-C, malgré plusieurs mois de contre-siège.

 

 

Les sources historiques :

livre VII de César : De bello Gallico.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89por%C3%A9dorix

 

062-Mandubracios

 

Mandubracios

 

Mandubracios est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -77, il aurait été Commandant du pagus Osismes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Mandubracios, Le fils du roi Cassivellaunos,  se serait enfui en Gaule et aurait trouvé refuge auprès de César. L’arrivée des Romains aurait décidé les Brittons à lui confier le commandement suprême des armées.

 

Les sources historiques :

 

    « Cependant les Trinovantes, qui étaient, ou peu s’en fallait, le peuple le plus puissant de ces contrées - Mandubracios, jeune homme de cette cité, s’était attaché à César et était venu le trouver sur le continent son père avait été roi des Trinovantes, il avait été tué par Cassivellaunos, et le fils n’avait évité la mort qu’en s’enfuyant -, ce peuple donc envoie des députés à César, promettant de se soumettre et d’obéir à ses ordres ; ils lui demandent de protéger Mandubracios contre les violences de Cassivellaunos, et de l’envoyer dans sa cité pour qu’il y exerce le pouvoir souverain. César exige d’eux quarante otages et du blé pour l’année, et il leur envoie Mandubracios. Ils obéirent sans retard, envoyèrent le nombre d’otages demandé et du blé.  »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, chapitre XX.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandubracios

 

063-Vercassivellaunos (Vercassivellaum en Latin)

 

Vercassivellaunos (Vercassivellaum en Latin)

le préfixe intensif ver- précède un nom gaulois attesté par ailleurs. Ce dernier, Cassivellaunos, est lui-même composé de Vellaunos qui signifie "le commandant" et de cassi qui peut renvoyer au terme catu, "la bataille"1. Vercassivellaunos serait donc le « suprême commandant de la bataille. »

 

Vercassivellaunos (Vercassivellaum en Latin) est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -77, il aurait été Commandant du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Vercassivellaunos était un aristocrate gaulois de la cité des Arvernes, cousin de Vercingétorix. Son nom est composé comme celui de son célèbre cousin :Il est un des chefs gaulois lors de l'insurrection de -52. Il nous est essentiellement connu par le récit de la guerre des Gaules de Jules César. Après le début du siège d'Alésia, il est choisi par l'assemblée des chefs gaulois révoltés pour diriger l'armée de secours avec Commios l'Atrébate et les Éduens Viridomaros et Éporédorix (César, BG, VII, 76, 3). Ils se trouvent alors, selon César, à la tête de 8 000 cavaliers et 240 000 fantassins rassemblés en territoire éduen. Cette armée de secours est destinée à briser le siège. Lors de l'attaque, Vercassivellaunos a le commandement d'une offensive surprise à la tête de 60 000 hommes choisis dans les cités ayant la réputation la plus guerrière (BG, VII, 83). Son attaque est portée contre la montagne, c'est-à-dire le Mont Réa et menace la cohésion des lignes romaines. César réplique en envoyant sur place son légat Labiénus et six cohortes, puis se porte ensuite directement sur les lieux. L'arrivée de la cavalerie de César sème la déroute dans les troupes de Vercassivellaunos, qui est capturé vivant par les Romains alors qu'il tente de fuir (BG, VII, 88). L'identification, grâce à la présence de balles de frondes marquées "T(itus) LABI(enus)", du camp C d'Alise avec le camp de Labienus a permis récemment de mieux comprendre cet épisode : installé sur la montagne de Bussy, Labienus avait une vue directe sur le Mont Réa, y compris sur son revers d'où débouchaient les Gaulois. Il était à la fois le légat le plus proche et le moins menacé2.On a souvent attribué à Vercassivellaunos les monnaies arvernes à la légende VERCA dont beaucoup ont été retrouvées sur le plateau de l'oppidum de Gergovie, mais elles sont parfois considérées comme postérieures, et concernent peut-être un de ses descendants3.L'échec de Vercassivellaunos et de l'armée de secours précipite la reddition d'Alésia et de son parent Vercingétorix. L'abaissement définitif de la famille de Vercingétorix entraîne par la suite l'arrivée au pouvoir, chez les Arvernes, de fidèles de César comme Epasnactos.

 

Les sources historiques :

(César, BG, VII, 76, 3)

(BG, VII, 83)

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vercassivellaunos

https://en.wikipedia.org/wiki/Gaius_Valerius_Troucillus

 

064-Vertico

 

Vertico

 

Vertico est un personnage insuffisamment attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -77, il aurait été Notable du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Vertico

 

Les sources historiques :

Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, par M. Ernest Desjardins, de l’Institut. — 2 vol. Paris, 1876-1878 ; Hachette

 

Les sources numériques :

https://fr.wikisource.org/wiki/La_G%C3%A9ographie_de_la_Gaule

 

065-Corréos

 

Corréos

 

Corréos est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -76, il aurait été Chef de Guerre du pagus Bellovaques. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

En 51 av. J.-C., Corréos, un chef bellovaque, prend la tête d’une nouvelle coalition de Belges (Ambiens, Atrébates, Calètes, Veliocasses) et Aulerques.

Les Bellovaques pénètrent en territoire suession et se retranchent sur un terrain protégé par des marais et des bois : Jules César en met le siège.

Les Bellovaques, instruits par l’exemple d’Alésia, s'échappent de nuit et se réfugient dans un oppidum. César les poursuit. Une bataille s’engage où les Bellovaques sont défaits et Corréos tué.

Sa mort met fin à la révolte de libération Bellovaque.

 

Les sources historiques :

Jules César, La guerre des gaules, VIII, 6: "[...] unis aux peuples voisins sous la conduite du Bellovaque Corréos et de l'Atrébate Commios, mobilisaient et concentraient leurs forces, dans le dessein de prononcer une attaque en masse contre les Suessions [...]"

Jules César, La guerre des gaules, VIII, 7: "[...] mais c'était surtout à Corréos que la masse obéissait, parce qu'on le savait animé d'une haine particulièrement violente contre Rome."

Jules César, La guerre des gaules, VIII, 19: "[...] Cependant Corréos, que nul malheur n'abat, ne se résout point à abandonner la lutte et à gagner les bois, et il ne cède pas davantage aux sommations des nôtres qui l'invitent à se rendre ; mais, combattant avec un grand courage et nous blessant beaucoup de monde, il finit par obliger les vainqueurs, emportés par la colère, à l'accabler de leurs traits."

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Corr%C3%A9os

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/correos-889.htm

 

066-Suros

 

Suros

 

Suros est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -76, il aurait été Notable du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Suros est une personnalité du peuple celte des Éduens, peuple dont le territoire est approximativement localisé dans les actuels départements de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, du sud de la Côte-d'Or et à l'est de l'Allier. Jules César écrit qu'il « est illustre par son courage et par sa naissance ».Suros nous est connu par une mention de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (Livre VIII, 45). Il passe pour avoir été le dernier Éduen à lutter contre les Romains. Il meurt en 51 av. J.-C. sur le territoire des Trévires, alors qu'il est accompagné de guerriers germains.

 

Les sources historiques :

« Cependant Labiénus battait les Trévires dans un combat de cavalerie, et leur tuait beaucoup de monde ainsi qu'aux Germains qui ne refusaient jamais leur secours contre les Romains. Il fit leurs chefs prisonniers, et, parmi eux, l'Héduen Suros, également illustre par son courage et par sa naissance, et le seul des Héduens qui n'eût pas encore déposé les armes.  »— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VIII, 45.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Suros_%28%C3%89duen%29

 

067-Surus

 

Surus

 

Surus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -76, il aurait été Chef de Guerre du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Surus est un chef Éduen, adversaire de Rome, capturé par Titus Labienus, en -51.

 

Les sources historiques :

Jules César, La Guerre des Gaules, livre III, ch.XI

Hirtius, Commentaires de la Guerre des Gaules, t.VIII

 

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Surus

 

068-Gobanito ou Gobannitio

 

Gobanito ou Gobannitio

Le nom de Gobannitio contient le gaulois goban qui signifie forgeron et peut être rapproché de Goibniu, le dieu-forgeron des Tuatha Dé Danann de la mythologie celtique irlandaise. La deuxième partie est plus difficile à comprendre. S'agit-il du même terme que l'on retrouve au début de "Nitiobroges", peuple de la région d'Agen, ou "Nitiogenna", nom de femme ? Un rapprochement a été fait avec le vieux breton nith "neveu" pour une traduction "Neveu du forgeron".

 

Gobanito ou Gobannitio est un personnage attesté de la période -0 052 Le 23 janvier (13 février du calendrier romain) : massacre des résidents romains de Genabum (Orléans) en pays Carnute marquant le début de l’insurrection générale des Gaules sous le commandement de l’Arverne Vercingétorix, qui unit les tribus gaulo.

Né vers -75, il aurait été Notable du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Gobannitio est un notable arverne. Il est  le frère Celtillos et donc l'oncle de Vercingétorix.

Alors que les Arvernes avaient, comme la grande majorité des peuples gaulois du Ier siècle av. J.-C., opté pour un gouvernement aristocratique proche de la magistrature élective romaine, Celtillos ( le frère de Gabannito) est accusé de vouloir restaurer la royauté des Arvernes à son profit.

Celtillos est condamné à mort par les chefs de la cité (vers 75 av. J.-C.).

Cette exécution permet à Gobannitio d'accéder au pouvoir.

Certains ont avancé, mais sans preuve aucune, qu'il aurait élevé Vercingétorix enfant.

En -52, Vercingétorix est chassé de Gergovie lorsque ce dernier commence à vouloir rallier la révolte des Carnutes en -52 contre César.

 

Les sources historiques :

1. ↑ César, B.G. VII, 4.

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gobannitio

http://apre.vendee.over-blog.com/article-33415482.html

 

069-Prasutagus

 

Prasutagus

 

Prasutagus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -75, il aurait été roi du pagus Iceni. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Prasutagos était un roi britto-romain de l'île de Bretagne au Ier siècle ap. J.-C. Roi des Icéniens, dans la région qui est aujourd’hui le Norfolk au nord-est de la Grande-Bretagne, il était l'époux de la reine Boadicée (ou Boadicéa, Boudicca). Il est le successeur du roi Antedios, qui avait conclu une alliance avec Rome afin de protéger son peuple et ses terres. Tacite dit que Prasutagos vécut une vie longue et prospère. Conformément aux lois romaines ou bien pour s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Néron, il légua à sa mort la moitié de son royaume à sa femme Boadicée et à ses deux filles et l'autre moitié à l'Empire romain.Catus Decianus était le procurateur romain chargé de s'assurer que le testament était bien respecté. Pourtant il enchaîna les humiliations envers les Icéniens, augmentant leurs impôts, lançant les soldats piller leurs biens et leurs terres et les réduire en esclavage pour l'Empire entre autres. La famille du défunt roi fut elle-même victime : Boadicée fut flagellée devant son peuple et ses deux filles furent violées par les légionnaires romains. Ces actes déclenchent la colère de son peuple et constituent le motif d'une des plus grandes révoltes celtes de toute l'histoire.

 

Les sources historiques :

Tacitus, Annales, 14.31

Dion Cassius, Histoire Romaine, 62.2

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prasutagos

 

070-Atepomaros (Atepomarus)

 

Atepomaros (Atepomarus)

Son nom est composé de ate=très, epo=cheval et maros=grand, ce qui signifie en gaulois le très grand cavalier.

 

Atepomaros (Atepomarus) est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -75, il aurait été Roi du pagus Ségusiaves. Il serait mort vers l’âge de 65 ans.

 

Sa chronique :

C'est un roi ou un guerrier mythique. Avec son fère Momoros, ils sont chassés du pouvoir par Séréronéos. Venus du Nord, ils se sont arrêtés sur une colline située en bordure de la Saône. Selon les instructions d'un oracle, ils entreprennent la construction d'une ville, quand le site est envahi par une multitude de corbeaux. Cet animal étant annonciateur de la présence du dieu Lug, il est décrété que la ville se nommera « Lugdunum » c’est-à-dire la forteresse (ou colline) de Lug.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

 

071-Dumnotaurus

 

Dumnotaurus

Son nom composé en *dumno-taruos, signifie : le taureau ténébreux, le taureau sombre.

 

Dumnotaurus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -74, il aurait été Prince et commandant : Fils du chef de la nation du pagus Helviens. Il serait mort vers l’âge de 22 ans.

 

Sa chronique :

Trois Helviens sont signalés par J. César : Caburus, Dumnotaurus et Troucillus/Procillus (Jules César, La guerre des gaules, I).

Domnotaurus (Caius Valerius) - Chef gaulois originaire du territoire des Helviens. Il est le fils de Caïus Valerius Caburus et le frère de Caius Valerius Procillus (ou Troucillus). Il est tué lors d'un combat contre les peuples soulevés par Vercingétorix (52 av. J.-C.). S

 

Les sources historiques :

Jules César, La guerre des gaules, VII, 65: "Pour résister à toutes ces attaques, le lieutenant L. César n'avait à distribuer, comme garnison, sur tout le territoire de la province, que vingt-deux cohortes tirées de cette province même. Les Helviens attaquent spontanément leurs voisins, sont défaits, perdent Caïus Valérius Domnotaurus, fils de Caburus, chef de leur nation, et sont repoussés dans les murs de leurs villes."

 

Les sources numériques :

http://arbre-celtique.com/encyclopedie/helviens-698.htm

https://fr.wikisource.org/wiki/La_G%C3%A9ographie_de_la_Gaule

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/dumnotaurus-2866.htm

 

072-Vercingetorix

 

Vercingetorix

Ver (suprême ou très) cingeto (guerriers) rix (Roi)  « suprême roi des guerriers »

 

Vercingetorix est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules : Côté Gaulois.

Né vers -74, il aurait été Commandant du pagus Arvernes. Il serait mort vers l’âge de 28 ans.

 

Sa chronique :

Vercingetorix st un roi arverne5 et le fils du chef gaulois du peuple des Arvernes, Celtillos.

Sa date de naissance n'est pas connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un adulescens en -52, soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une naissance autour de l'an -80, quoique l'on retienne la date de -72 par convention.

Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser le général romain Jules César, allié des quelques autres tribus gauloises, à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné. Six ans plus tard, il est exécuté à Rome à la suite du triomphe de César (entre août et septembre -46).

L'homme fut l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.

 

Les sources historiques :

« L'exemple y fut suivi : Vercingétorix, fils de Celtillos, Arverne, jeune homme qui était parmi les plus puissants du pays, dont le père avait eu l'empire de la Gaule et avait été tué par ses compatriotes parce qu'il aspirait à la royauté, convoqua ses partisans et n'eut pas de peine à les enflammer. »— César, De Bello Gallico, livre VII« Vercingétorix demande aux différents peuples de lui fournir des soldats […] De semblables mesures lui permettent de combler les pertes d'Avaricum. Teutomatos, roi des Nitiobroges (près d'Agen), dont le père avait reçu du Sénat le titre d'ami vint le rejoindre avec une forte troupe de cavaliers et des mercenaires recrutés en Aquitaine »— César, De Bello Gallico, VII, 31

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vercing%C3%A9torix

 

073-Momoros

 

Momoros

nom signifierait « le cygne »

 

Momoros est un personnage de légende de la période Gaulois.

Né vers -74, il aurait été Druide du pagus Ségusiaves. Il serait mort vers l’âge de 65 ans.

 

Sa chronique :

C'est un druide. Avec son frère Atepomaros, ils sont chassés du pouvoir par Séréronéos. Venus du Nord, ils se sont arrêtés sur une colline située en bordure de la Saône. Selon les instructions d'un oracle, ils entreprennent la construction d'une ville, quand le site est envahi par une multitude de corbeaux. Cet animal étant annonciateur de la présence du dieu Lug, il est décrété que la ville se nommera « Lugdunum » c’est-à-dire la forteresse (ou colline) de Lug.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Momoros

 

074-Troucillus /Procillus

 

Troucillus /Procillus

 

Troucillus /Procillus est un personnage attesté de la période -0 058 à -50 Guerre des Gaules, côté Romains.

Né vers -72, il aurait été Traducteur de César du pagus Helviens. Il serait mort vers l’âge de 20 ans.

 

Sa chronique :

Trois Helviens sont signalés par J. César : Caburus, Dumnotaurus et Troucillus/Procillus (Jules César, La guerre des gaules, I).

Gaius Valerius Troucillus ou Procillus était un Celte Helvien  qui servit d'interprète et d'envoyé pour Jules César dans la première année des guerres gauloises. Troucillus était un citoyen romain de deuxième génération, et est l'un des quelques Celtes ethniques qui peuvent être identifiés à la fois comme un citoyen et par l'affiliation avec une société politique celtique. Troucillus est son nom gaulois et Procillus son nom Romain,

Son père, Caburus, et un frère sont nommés dans le Livre 7 de Bellum Gallicum de César comme les défenseurs du territoire Helvian contre une force envoyée par Vercingetorix en 52 AVANT JÉSUS CHRIST. Troucillus joue un rôle dans deux épisodes du premier livre des commentaires de guerre de César (58 av. J.-C.), en tant qu'interprète pour le druide Diviciacus et comme envoyé au roi Suebian Ariovistus, qui l'accuse d'espionnage et le met aux chaînes.

Troucillus était un contemporain exact de deux autres Gaulois transalpins notables: le père Vocontien de l'historien Pompeius Trogus, administrateur de haut niveau du personnel de César; Et Varro Atacinus, le premier Transalpiner à acquérir une réputation littéraire à Rome en tant que poète latin.

 

 

Les sources historiques :

Bellum Gallicum 1.19

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/troucillus-procillus-2867.htm

 

075-Julius Florus

 

Julius Florus

 

Julius Florus est un personnage attesté de la période +0 021 contre l'empereur romain Tibère.

Né vers -4, il aurait été Prince et Chef du pagus Trévires. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Julius Florus (en latin: Iulius Florus (mort en 21) est un prince gaulois, chef du peuple des Trévires.

Julius appartient à une famille de rang noble qui bénéficie de la citoyenneté romaine que ses ancêtres se sont vu concéder pour services rendus à l'État romain.

En 21, alors que Tibère est empereur, Julius organise, avec l'aide du chef de la tribu des Éduens, Julius Sacrovir, une révolte contre les Romains qui est suivie par une grande partie des peuples gaulois en raison des lourdes taxes que la population est obligée de payer aux gouverneurs romains.

Julius est en première ligne dans la tentative pour inciter les peuples voisins à la révolte et il entreprend des missions diplomatiques auprès des Belges

Il tente également de pousser à la défection les Gaulois enrôlés dans les troupes auxiliaires des légions romaines, mais il est battu par Julius Indus, lieutenant de Gaius Silius : Les deux armées s'affrontent dans une bataille vers la silva Arduenna et Julius, vaincu, se donne la mort afin de ne pas être fait prisonnier.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Florus

 

076-Julius Sacroviros (latinisé Sacrovir)

 

Julius Sacroviros (latinisé Sacrovir)

 

Julius Sacroviros (latinisé Sacrovir) est un personnage attesté de la période +0 021 contre l'empereur romain Tibère.

Né vers -4, il aurait été Chef de Guerre du pagus Éduens. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Julius Sacrovir ou Sacroviros, mort près d'Autun en 21, fut le chef de la dernière révolte gauloise.

Sacrovir, originaire de la cité d'Autun (Augustodunum) ou des environs, était issu d'une famille noble appartenant au peuple éduen. Avec le trévire Julius Florus, il se révolta contre l'empereur romain Tibère.

La rébellion ne dura pas ; Ses troupes furent écrasées par les légions romaines de Silius près d'Autun et Sacrovir fut contraint à fuir avec une poignée de fidèles.

Caché dans une habitation isolée dans la campagne près d'Autun (peut-être à Cordesse), il se donna la mort en se poignardant;

Ses compagnons firent de même après avoir mis le feu à l'habitation qui leur servit de bûcher.

 

Les sources historiques :

« …Sacrovir, monté sur un superbe cheval, rappelle en vain les anciens triomphes des Gaulois, des désastres dont ils avaient accablé les Romains, combien leur liberté serait accrue par leur succès et leur servitude par la défaite? Néanmoins, l'inquiétude s'était glissée dans les rangs. Aux légions frémissantes, Silius se borne à rappeler les faciles victoires remportées sur les Trévires, les Séquanes, et à ces cités encore redoutables d'opposer les milices qu'une richesse et une civilisation plus raffinées rendait impropre à la résistance. Un instant retardée par les crupellaires mis en première ligne contre lesquels s'émoussait le fer des javelots, l'action devint générale. Les légionnaires s'armant les uns de haches et de marteaux, les autres de crocs et de fourches coupées dans les forêts voisines, enfoncent avec entrain cette muraille d'hommes qui, une fois à terre, ne pouvaient plus se relever… » (Tacite, Extrait de la bataille).

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Sacrovir

 

077-Julius Classicus

 

Julius Classicus

 

Julius Classicus est un personnage attesté de la période +0 069 à  70, révolte contre le joug Romain.

Né vers 30, il aurait été Commandant du pagus Trévires. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

C'est l'un des commandants lors de la guerre civile de 69-70.

Classicus (Julius) - Notable du peuple des Trévires, ayant - comme son nom l'indique - obtenu la citoyenneté romaine. Il se rallia avec son compatriote Julius Tutor, à Claudius Civilis lors de la révolte de ce dernier. Il disparaît de l'Histoire après la bataille navale sur le Rhin.

 

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/classicus-julius-3297.htm

 

078-Julius Tutor

 

Julius Tutor

 

Julius Tutor est un personnage attesté de la période +0 069 à  70, révolte contre le joug Romain.

Né vers 30, il aurait été Commandant du pagus Trévires. Il serait mort vers l’âge de 40 ans.

 

Sa chronique :

C'est l'un des commandants lors de la guerre civile de 69-70.

Tutor (Julius) est l'un des commandants lors de la guerre civile de 69-70.

Notable à Trèvire ayant, comme son nom l'indique, il a obtenu la citoyenneté romaine.

Il se rallia avec son compatriote Classicus, à Civilis lors de la révolte de ce dernier.

Il disparaît de l'Histoire après la bataille navale sur le Rhin.

 

Les sources historiques :

Tacite, Histoire, IV, 70, 4-5 : "Ceux-ci massacrèrent d'abord une cohorte qu'avait détachée en avant Sextilius Félix; bientôt, en voyant approcher des généraux et une armée romaine, ils retournèrent, par une désertion honorable, au poste du devoir, et furent suivis des Triboques, des Vangions et des Céracates. Tutor, accompagné des Trévires, évita Mayence et se rendit à Bingium. Il comptait sur cette position parce qu'il avait rompu le pont de la Nava: il fut trahi par un gué que découvrirent les cohortes de Sextilius, assailli par elles, et battu."

 

Les sources numériques :

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/tutor-julius-3298.htm

 

079-Gaius Julius Civilis ou Claudius Civilis

 

Gaius Julius Civilis ou Claudius Civilis

 

Gaius Julius Civilis ou Claudius Civilis est un personnage attesté de la période +0 069 à  70, révolte contre le joug Romain.

Né vers 45, il aurait été Chef de Guerre du pagus Bataves. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Gaius Julius Civilis, qu'on appelait jadis erronément Claudius Civilis, d'où le titre d'un célèbre tableau de Rembrandt, la Révolte de Claude Civilis, est un chef des Bataves, peuple établi sur les bords du Rhin, dans les actuels Pays-Bas Comme le port de la tria nomina l'indique, il est citoyen romain, citoyenneté sans doute octroyée à ses ancêtres par César ou Auguste, ce que montre le port du gentilice Julius.

Fidèle auxiliaire des armées romaines, il est soupçonné à tort de haute trahison avec son frère Paulus. Ce dernier est exécuté, alors que Civilis bénéficie de l'avènement de Galba qui le libère. II provoque en 69 une révolte de son peuple (la Révolte des Bataves) à la suite de laquelle il est bientôt rejoint par des Germains et une partie de la Gaule conduite par Julius Sabinus.

Après des victoires dont la prise de Mayence il fut vaincu à Trèves par le général romain Petilius Cerialis, traita avec les Romains et devint leur allié en 70.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

http://encyclopedie.arbre-celtique.com/classicus-julius-3297.htm

 

080-Julius Sabinus

 

Julius Sabinus

 

Julius Sabinus est un personnage attesté de la période +0 069 à  70, révolte contre le joug Romain.

Né vers 53, il aurait été Notable du pagus Lingons. Il serait mort vers l’âge de 25 ans.

 

Sa chronique :

Julius Sabinus († 78 apr. J.-C.) est un chef lingon qui participa aux côtés de Gaius Julius Civilis à la Révolte de 69-70.

Il sera défait par les légions d'Appius Annius Gallus et les Séquanes.

Après 9 ans de clandestinité passés à vivre caché dans une grotte, Sabinus est trahi et découvert.

Il sera mis à mort malgré les supplications d'Éponine, sa femme avec qui il avait eu deux enfants.

 

Les sources historiques :

 

Les sources numériques :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Sabinus

 

 

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